jeudi 26 décembre 2013

5 soirées à éviter pour le 31


Le 31, tout le monde le dit, le re dit et donc le sait, ce n’est jamais la meilleure soirée de l’année. Mais quand même, mieux vaut faire en sorte que ce ne soit la pire ! Voici quelques écueils à éviter :

1.     La soirée en boîte de nuit

Vouloir vivre le « passage 2014 » en club est une très mauvaise idée. Premièrement parce que rien ne vous dit que vous ne serez pas dans la queue interminable lorsque le glas sonnera et deuxièmement, parce que vous serez entouré de gens venus « sur » Paris pour l’occasion, qui vous saouleront, vous écraseront et vous dégoûteront. Mieux vaut réserver le club pour l’after, quand ce sera votre tour d’être saoulant !

lundi 23 décembre 2013

Typologie des invités au repas de Noël


Et comment les gérer


Noël est imminent mais comme tous les ans, je bénéficie d’un entraînement grâce à un anniversaire familial très proche de la date fatidique. C’est exactement la même chose sauf que tous les cadeaux sont pour la même personne. Le sapin est déjà là, tout le monde est bien habillé, on boit du champagne et on discute avec des gens à qui on ne sait pas quoi dire. Voici donc une petite typologie des invités classiques de Noël, de la maîtresse de maison à la pièce lointaine rapportée.

1.     La maîtresse de maison

Quoi ? Oui j’emploie le féminin. Bon, la maîtresse de maison, c’est peut-être votre mère ou votre sœur, voire belle-sœur, c’est peut-être aussi quelqu’un d’étranger car vous êtes la pièce rapportée qui n’a pas de famille. Peu importe, la maîtresse de maison se comportera de la même manière qui qu’elle soit, c’est-à-dire de manière affairée. Elle a peu de temps à consacrer à tous ses invités, est debout depuis très tôt ce matin et a la pression car c’est le repas de sa vie (de l’année). Mieux vaut éviter de la réclamer en disant « profite un peu Géraldine, reste avec nous voyons », vous êtes sûr qu’elle crachera dans votre assiette. C’est SON truc, elle le fait jusqu’au bout, pour VOUS et elle reste dans la CUISINE et tu la fermes !


jeudi 19 décembre 2013

Le pouvoir de la parole


Dit comme ça, vous trouvez peut-être cela évident : la parole a un pouvoir. Oui mais le mesurez-vous réellement ce pouvoir ? Il s’exerce dans de nombreuses situations, dans le bon comme dans le mauvais sens. Il s’exerce entre humains, vers des animaux et même vers toute matière organique (des légumes par exemple) (oui, oui).

La première fois que j’ai pris conscience de la force de ce pouvoir, c’est en lisant un livre pseudo-chamane qui s’appelle « Les 4 accords Toltèques », il est assez connu –dans le milieu des allumés j’entends. Le livre présentait les 4 concepts à mettre en application pour être en paix avec soi-même et les autres. Mais surtout soi-même, enfin tout est lié.
Sans rentrer dans les détails, il s’agissait de : 

lundi 16 décembre 2013

Décodeur à filles : guide d’interprétation



Dans de nombreuses situations, la femelle exprime quelque chose en disant autre chose. Cela paraît simple dans son petit cerveau mais le gros cerveau du mâle reçoit l’information première généralement sans l’analyser. Et qui sommes-nous pour le blâmer ! Après tout, pourquoi ne pas être claire et dire les choses sans détour ? Enfin si c’était aussi simple, ce serait moins amusant, ce blog n’existerait pas, les disputes n’auraient jamais lieu et le bon sexe d’après dispute non plus. Alors ces incompréhensions ont quelques bons côtés. Je tiens à préciser que le mâle peut également se plaire à jouer au jeu des devinettes, mais c’est plus rare.
Voici une esquisse des règles de ce jeu des devinettes, à destination des hommes.


Niveau 1 : la réponse à la question quotidienne « Ça va ? ».
Difficulté d’interprétation : faible.

Edwige (oui, pourquoi pas Edwige) répondra souvent de manière positive, même si ça ne va pas totalement, elle attend de vous un « T’es sûre ? Ça n’a pas l’air d’aller » et là, peut-être qu’elle commencera à se plaindre.

jeudi 12 décembre 2013

Qui doit-on être ? Vol. 2

Je me suis déjà demandé s'il était préférable de suivre sa voie "normale" ou bien d'empoigner ses couilles et de tout plaquer... Dialogue de sourds avec moi-même ici. Aujourd'hui je m'interroge sur la notion de bonheur, intimement liée avec la question précédente. Bien sûr, je prends comme exemple direct mon entourage et moi-même, mais j'essaye d'étendre la réflexion jusqu'à vous mes petits lecteurs et j'arrive donc à la formulation "suis-je heureux ?" plus simple et efficace que "sommes-nous heureux ?", bref vous avez compris.

Question existentielle numéro 2 : suis-je heureux ?

Encore une fois, tout le monde ne se pose pas cette question. Et le fait de ne pas se la poser rend sûrement plus heureux. Mais la question sous-jacente est : "avons-nous envie d'être heureux ?", car nous sommes tous plus ou moins masochistes. Peut-être que le fait de se la poser traduit une quête de malheur. L'envie de soulever des problèmes qui n'apparaissent pas comme évidents est bien le signe d'une non satisfaction de notre normalité.

mardi 10 décembre 2013

Qui doigtons être ? Vol. 1


Et pas qui devons-nous doigter.

Promis c’est la dernière fois que je fais ce jeu de mots douteux.

Souvent dans la vie, on se pose des questions. Enfin, il vaut mieux. Pas forcément pour être heureux car si on préfère être heureux, mieux vaut avancer sans trop se poser de questions, être un chien quoi. Donc ceux qui optent pour le triturage d’esprit se posent souvent des questions du type :

Ai-je choisi la bonne voie ou devrais-je changer et recommencer mes études ?
Cette ville est-elle faite pour moi ou ne serais-je pas mieux ailleurs ?
Suis-je vraiment heureux ?
Quel sens a ma vie ?
Qui suis-je ?
Qui suis-je par rapport à l’infini ?
Qu’est ce que l’infini ?
Mais qu’est ce qu’une question ?

Cela peut partir très loin vous voyez bien…

jeudi 5 décembre 2013

Arte Mix Ô Trabendo : le voyage de Chloé

Vous comprenez, nous sommes trop snobs pour rester jusqu'au set de Laurent Garnier, très peu pour nous et puis c'est vu et revu. Non en fait, nous étions juste beaucoup trop fatigués. Peu importe, j'ai eu ma dose de bonne musique rien qu'avec le live de Chloé.

Pour remettre dans le contexte pour ceux qui ne seraient pas au courant, Arte organisait une soirée au Trabendo (parc de la Villette, à côté du futur incroyable Philarmonie de Paris) hier avec de prestigieux invités : Brandt Brauer Frick (c'est peut-être prestigieux pour quelqu'un ?), Chloé, Âme, Jackson and his Computer Band et papa Garnier. Le public aussi était prestigieux, ou se croyait l'être. J'aurais pu faire une satire sociologique de l'ambiance hipsnob de la soirée mais je crois que tout est dit.

mardi 3 décembre 2013

Depardon : plus paysan que Grand Palais

Je découvre Raymond Depardon sur le tard. La célèbre série « Manhattan Out » avait déjà été enregistrée quelque part dans mon cerveau mais je n’étais jamais allée plus loin. Dans les années 80, le photographe français avait réalisé une série de clichés en noir et blanc, pris sans cadrage, presque au hasard, au détour des rues de Manhattan. Ça donne un ensemble d’instantanées prises à la volée, comme arrachées à un quotidien banal mais sublimées par une quasi-science du moment qu’il maîtrise –ou possède naturellement. Les visages, les postures en mouvement, le courant d’air dans une chevelure, le regard pensif, le bras qui se transforme en ligne de composition… D’infimes détails qui rendent ces photographies « que tout le monde auraient pu prendre » incroyablement riches en émotion.

mardi 26 novembre 2013

10 bonnes raisons d'être amoureux

L'amour... Vaste et complexe sujet. Je n'en parle pas si souvent que ça car comment le décortiquer sans livrer une part intime de soi-même ? Se livrer, vous me direz, je le fais bien assez sur d'autres thèmes. Mais il est bien plus facile d'expliquer où est son clitoris que de dépeindre un noble sentiment. Sans vouloir rentrer dans la niaiserie et le romantisme exacerbés qui me collent pourtant à la peau depuis quelques temps, voici une liste non-exhaustive des joies inhérentes au sentiment amoureux.

1. Les journées passent plus vite.

Oui, que votre boulot vous fasse chier, vous overbooke ou les deux en même temps (désolée), le temps devient un facteur indéfini pour celui qui aime. Les mesures différent et les tâches compliquées sont exécutées presque machinalement, voire avec joie, mais faut pas trop pousser non plus. En d'autres termes, ça pourrait s'appeler "prendre du recul" ou "être au-dessus de tout ça". Forcément, vous êtes si léger !

jeudi 21 novembre 2013

Comment bien réussir un entretien de colocation


Tout d’abord, qu’entendons-nous par « entretien de colocation » ? Je voudrais spécifiquement parler de RECEVOIR un éventuel futur colocataire. L’accueillir et lui montrer à quel point la vie serait formidable avec vous car, oui, vous avez besoin de sa part de loyer dans les plus brefs délais ! S’il est étranger, c’est encore plus drôle/délicat puisque vous serez la représentation de la culture française à ses yeux. Un lourd fardeau oui…

Plutôt que de lister des conseils évidents et stériles, je vais plutôt vous raconter un contre exemple que j’ai vécu hier. Contre exemple de la bienséance peut-être mais au final, cet entretien restera dans les annales des franches tranches de rigolade !

jeudi 14 novembre 2013

Les erreurs au lit : résultats du sondage

Oh que vous m’avez manqué ! J’étais sous l’eau avec des dossiers siglés ASAP-charrette-cross-media, ce ne fût pas chose aisée de m’en débarrasser. Mais j’avais déjà commencé le recueil des réponses à la question « quelles erreurs votre partenaire fait-il/elle au lit ? » et le croustillant de ces dernières contribuait à mon impatience !

Voici donc les principaux thèmes que je souhaite éclaircir pour le mieux-être de vos nuits charnelles :

-       Le maniement des tétons, sujet fréquemment cité des deux côtés ;
-       La localisation du clitoris bien sûr, sans surprise ;
-       La prise en langue des oreilles, qui n’est apparemment pas du goût de tout le monde ;
-       Le débat « rondelle », quel moment ? Oui ou non ?
-       Les techniques de masturbation masculine, sombres et inconnues de (presque) toutes ;
-       Des histoires de dents, de rythme, d’écoute, de pieds, de chaussettes et d’expression orale !

vendredi 8 novembre 2013

Faut-il être heureux ou malheureux pour créer ?


Un jour, le futur Maire de la Nuit nous a posé une question judicieuse : « pour écrire, faut-il aimer ou haïr ? » Comprenez « pour être inspiré », car cela fonctionne avec toute autre forme de création. Je me suis plu à y réfléchir et suis tombée d’accord sur la haine. C’est un peu brutal comme mot alors j’aimerais tempérer et élargir cette problématique en disant : « pour créer, faut-il être heureux ou malheureux ? ». Je choisis donc le malheur.
Je pense qu’il y a une nuance à souligner : lorsque nous sommes heureux, l’envie de création est forte et l’inspiration suit, en général. Mais lorsque l’on est malheureux, c’est plutôt dans l’autre sens, c’est à dire que l’on a bien souvent envie de ne rien faire et pourtant, notre génie et poésie sont fréquemment à leur paroxysme.

mercredi 6 novembre 2013

Infidélité et aveu : l'enquête

Bien, mes amis, les chiffres sont inquiétants. Je lâche la première bombe, comme ça là tout de suite pour vous mettre dans le bain : 58,9 % des cocus ne sont pas au courant qu'ils le sont.
Voilà, ça, c’est fait. Rentrons maintenant un peu plus dans le détail. La motivation de cette enquête était de savoir si les femmes étaient vraiment des menteuses, si les hommes étaient vraiment des mauvais menteurs, quel genre était le plus fidèle et qui a le plus de couilles pour avouer ses infidélités, en gros.

Petite méthodologie :

J’ai réalisé un sondage sur la plateforme Survey Monkey, que je déconseille fortement. Je l’ai ensuite diffusé sur Facebook, publiquement, notamment sur le groupe Cinq You, très actif sur ce type de requêtes. Les questions étaient les suivantes :

-       Avez-vous déjà été infidèle ?
-       Si oui, l’avez-vous avoué ? Oui/Non, mais j’ai admis quand il ou elle l’a découvert/Non, il ou elle l’a découvert mais j’ai nié/Non, il ou elle ne l’a jamais su/Ça dépend, c’est arrivé plusieurs fois.
-       Si c’est arrivé plusieurs fois, veuillez faire une moyenne des différentes situations. Mêmes réponses que pour la question précédente.
-       Les classiques ASV + en option, l’orientation sexuelle.

lundi 4 novembre 2013

La Fête avec un F majuscule

La Toussaint donc. Tous les ans, je fais la même blague autour de la fête des saints. En 2010, j’ai du appeler un album photo comme ça, en 2011, ce fût mon statut gueule de bois, en 2012, je devais le hurler partout dans la soirée à coups de grands clins d’œil, en 2013, j’ai décidé d’arrêter, même si l’envie de nommer mon article ainsi était forte. Cette redondance de mauvais humour signifie bien une chose : à la Toussaint, c’est toujours la teuf.
Et quelle teuf cette année ! Plus qu’une teuf, une FÊTE ! Avec que des majuscules oui !

Cette appellation de FÊTE, tristement oubliée et souvent bafouée, je l’attribue à la journée/soirée OTTO10, qui a eu lieu vendredi dernier à Bobigny. Poétique, amusant et décalé, leur positionnement éditorial annonce déjà la couleur, leur punchline : « la nuit, ça commence à midi », suivi de l’after au Glazart : « l’after, ça commence à minuit ».

mercredi 30 octobre 2013

Comment avoir des hallus sans prendre de drogue ?


La première des techniques citées avait été écrite il y a quelques semaines déjà. Et aujourd’hui, en lisant le très sérieux article du HuffPost, l’envie m’est venue de clore ce sujet, un peu moins au sérieux. Même si toutes les techniques sont approuvées et véridiques ! L’une des « meilleures » hallucinations sans substances illicites que j’ai vécu reste quand même la paralysie du sommeil, que je ne souhaite à personne. Il s’agit du pire des cauchemars que vous pouvez faire. Wikipédia explique très bien comment ça se passe ici. Les techniques ci-dessous, elles, peuvent être provoquées volontairement. Bon trip à tous, et n'oubliez pas d'écouter votre corps, sinon ça marche pas !

lundi 28 octobre 2013

Bastille is over, mais pas la Concrete

La fin de mon amour pour Bastille

Tout a commencé par un traquenard. Un sale traquenard. Samedi soir, 23h, je déplace mon corps avec pénibilité hors de chez moi afin d'aller saluer une copine anniversairée dans un bar à Rambuteau. À peine sortie de la 5 à République, prête à changer de métro, j'apprends que le rendez-vous est déplacé à Bastille. Génial, je n'ai plus qu'à attendre le prochain métro. Je commence déjà à bouillir, c'était sans compter que je devais, en plus d'aller à Bastille un samedi soir, aller au Tape Bar. JAMAIS je ne serais sortie de chez moi si j'avais su ça. Pour ceux qui ne connaissent pas, le Tape Bar en quelques mots ? Petit, sombre, rue de la Roquette, mecs tatoués, murs sur-graffés, #hype, #pourquoi ??
Bref.

mardi 22 octobre 2013

Tulipes et techno – Vol. 2

Début des aventures ici.


Après avoir frôlé l’orgasme en entendant Crispy Bacon pour la première fois de ma vie en club au Trouw, j’étais perplexe quant à l’additionnel plaisir qui m’attendait aux deux soirées d’après. 

"I'm proud of it"


J’avais donc déjà appris comment danser le hollandais. Ça ressemble un peu à l’allemand mais avec du look en plus. C’est à dire que le protagoniste danseur effectue des mouvements méthodiques, usant de tous ses bras et de toutes ses jambes, de façon très ordonnée, sur place, rappelant une sorte de Culbuto, mais en carré (Culbuto c’est dans Oui-Oui). Voilà pour la base.

lundi 21 octobre 2013

Tulipes et techno – Vol. 1


Il est 23h, nous venons d’essuyer 500 km et 7h de route droite mais bouchonnée et nous avons déjà loupé 1 heure de la soirée Innervisions au Trouw à Amsterdam. Voilà, le contexte est posé, les RTT l’étaient aussi pour l’occasion. Du 16 au 21 octobre, le Amsterdam Dance Event prenait place partout où il pouvait dans la capitale de la tulipe.
Plus qu’un simple festival ou événement festif banal, il s’agissait là d’une conférence mondiale, agrémentée de soirées folles bien entendu, mais aussi (surtout ?) de modules destinés aux professionnels du secteur. Bref.

Le jeudi, notre dévolu s’était tout naturellement jeté sur l’un des clubs les plus célèbres du coin : le Trouw, qui recevait Âme, Dixon, Konstantin Sibold, Ten Walls et leurs copains.

À peine arrivés dans notre appartement-vue-sur-lac-mais-en-banlieue-mais-cool, nous filons à l’est de la ville pour pénétrer le temple hollandais de la musique électronique.

Dans la queue, locaux uniquement, ça fait du bien, longue mais fluide, ça avance. Le bâtiment ne donne certainement pas envie, vu de l’extérieur. On dirait un centre commercial des années 80, avec des néons oranges immondes représentant des demi-flèches pointant l’entrée du club. Finalement, il s’avère que c’est comme un fruit de la passion. Donc moche de dehors et délicieux à l’intérieur.

mercredi 16 octobre 2013

La jalousie du chat


Un chat, ça a des sentiments. Il ne faut en aucun cas le négliger. Jamais ! Car le chat est susceptible et rancunier. Si vous le délaissez, il peut vous le faire payer pendant longtemps. Et cher. L’ignorance dont il est capable est glaciale, pesante et humiliante. Il peut parfois faire de la provocation. Câliner une autre personne devant vous alors qu’il ne touche habituellement personne d’autre que vous et que ça fait une semaine qu’il ne vous a pas « parlé », il se met sur ses genoux, ronronne, se laisse caresser le haut du crâne en se dodelinant, en plissant les yeux et en VOUS regardant. Vicieux !

lundi 14 octobre 2013

Loft montreuillois, villette désenchantée et steaks au roquefort

Après avoir reçu la moitié de ma petite famille dans mon entier grand appartement et leur avoir servi des steaks que j’avais préalablement fourré avec du Société crème (ludique et délicieux), je me suis rendue à Montreuil dans un très beau loft pour une « soirée » midi-minuit.
Le lieu était secret, le line-up était secret, mais on devait pouvoir faire confiance à ces joyeux drilles qui composent SEML et Jekyll & Hyde. Pari réussi !

vendredi 11 octobre 2013

10 moments de célibataire

Ah le célibat... Ses hauts et ses bas... Je vais plutôt parler des hauts ici.
Le titre exact serait : 10 moments dont on devrait vraiment profiter quand on est célibataire parce qu'on ne se rend pas assez compte qu'ils sont agréables. Mais ça faisait un peu long...
Forcément, on veut toujours ce qu'on a pas. Les gens en couple envient la liberté de leurs potes célibataires et ces derniers donneraient parfois tout pour un petit texto tendre. Enfin pour ma part, je commence à me stabiliser dans mon célibat et à n'en voir que les bons côtés. Astuce pour ceux qui le vivent mal : dînez avec une amie en couple depuis plus de 2 ans : elle ne fera que vous raconter ses problèmes de couple et même si c'est mesquin, ça vous fera du bien "ah oui c'est vrai que c'est aussi ça d'avoir un mec", on a tendance à l'oublier. C'est d'ailleurs à la suite de l'un de ces dîners que j'ai décidé de prendre conscience de ces petits moments précieux qui n'arrivent qu'aux célibataires :

lundi 7 octobre 2013

Les guerriers du sang… et les autres !


Alors que j’écoutais un set de Felix Kröcher (si vous êtes un guerrier du sang, vous pouvez aller voir ici), j’étais en train de me dire que mon dernier râteau m’avait frustrée. Bon, ce n’était pas un vrai râteau, mais quand même. C’était un râteau de règles, period bash, blood break down, red river stop, vous voyez quoi. L’homme en question, si tant est qu’il en soit vraiment un, ne pratiquait tout simplement aucun rapprochement durant la période de menstruations. Je trouvai ça d’abord ludique. Mais je changeai vite d’avis. Car ok, l’excitation cérébrale i tutti quanti, mais arrive un moment où les pulsions de viol prennent forme. Et puis, c’est un peu vexant finalement. Pourquoi du sang serait-il plus sale que du sperme ou de la sueur ? Le sexe, c’est sale un point c’est tout. Les draps ? Ça se lave ! La peau aussi. Et puis, je ne demande pas de bucco-vaginal, juste un peu de courage bon sang !

En plus, notez ça messieurs : notre libido est au max à ce moment-là. Celles qui disent le contraire sont des menteuses et profitent juste de ces 5 jours de calme comme les 5 jours où elles ne doivent pas inventer d’excuses.
Je ne saurai expliquer pourquoi mais c’est comme si ce (plus ou moins) petit flux nous désinhibait, nous donnait des points de karma et nous bourrait un peu la gueule. En résumé, nous sommes plus sauvages pour les moins farouches.

vendredi 4 octobre 2013

Le Tigre Club ou le Club du Fiasco

 Marie Tu Dors mais Clément Léon R se lâche


L'invité du jour : Clément Léon R. Après avoir été censuré sur son support habituel, le voici qui investit mes colonnes libres.



L'histoire est simple et je peux même engager comme ça, de la manière la plus crue qui soit : "Le Tigre, c'est de la grosse merde". Voilà, maintenant il ne tient qu'à vous de lire quels arguments je peux avancer pour appuyer mon idée, ou bien vous arrêter là. Mais si vous optez pour la seconde option, vous n'aurez pas le plaisir de lire d'où est née ma haine d'un endroit qui ne mérite que de s'immoler enseveli dans son alcool coupé à l'eau. Je n'espère même pas une immolation par le feu car si cet endroit brûle, ça sera sûrement la seule façon qu'il aura, dans sa misérable vie, de mettre ne serait-ce qu'une étincelle à quelque chose, même s'il n'a pas toujours été comme ça. Ce qui est certain, c'est qu'il ne brûlera plus jamais les planches de la nuit parisienne en gardant cette mentalité et ce n'est pas ses captations pour Tracks Arte ou les cachets merdiques qu'il propose aux jeunes artistes qui pourra le sauver.

jeudi 3 octobre 2013

Le trou entre les cuisses


Le thigh gap



Chou gras de l'actualité depuis quelques semaines, cet écart entre les cuisses ne vient pas d'apparaître, non. Je me souviens avoir vécu un premier traumatisme en 2007, en regardant la météo. Karine Ferri avait un sacré thigh gap ! Et je trouvais ça horrible, elle avait vraiment un trou, en plus d'un écart, voyez par vous-même :

Ce trou était formé très certainement par sa culotte trop serrée qui compressait le peu de peau qui lui restait, m'voyez ? Alors certes, j'avais de la peine pour elle car son mec venait de mourir de la mucomachin...

lundi 30 septembre 2013

Les niveaux de l'amour

L’amour, c’est comme la dépression, on n’est jamais vraiment sûr du concept. On emploie le mot à tout va mais quand même, les nuances existent. J’aime mon chat, j’aime le Nutella, j’aime Bertrand, j’aime ta robe… Vous voyez quoi. Focus sur Bertrand : on peut l’aimer un peu, beaucoup, passionnément, à la folie et pour le savoir, pas besoin de pissenlit, suivez le guide !

Niveau 1

Ce que vous lui dites : « Je t’aime »
Ce que vous pensez : « Je te le dit parce que tu me l’as dit et que je veux pas te faire de peine »

Au moins, vous ne voulez pas lui faire de peine, c’est un bon début.

jeudi 26 septembre 2013

6 publicités à émotion ajoutée

La pub, on lui crache dessus (moi la première), on la maltraite, la dénigre, la recale au rang de bête/inutile/ratée/indécente et pourtant, parfois, elle nous émeut quand même.
J'ai retrouvé 6 spots qui me redonnent envie de travailler pour elle. Musique bien trouvée, images chocs ou belles, histoire racontée, ficelles de l'émotion ultra tirées. Un peu faciles souvent mais qui ne me laissent pas de marbre.


1. Puma

Le sport, l'amour, l'espoir



Musique : Gnarls Barkley - I'm Goin' On

mardi 24 septembre 2013

10 bonnes raisons de se masturber

Woody Allen a dit « La masturbation, c’est faire l’amour avec quelqu’un qu’on aime vraiment ». VRAI

Oui mais.

La masturbation aide à s’aimer et donc à aimer son prochain. Mais pour se masturber, il faut déjà s’aimer un minimum. Je ne vais pas faire un article à la sauce sexologue –que je ne suis absolument pas- mais j’ai relevé de nombreux avantages à cette pratique.
Je sais que les filles se masturbent tout autant que les garçons, mais ces derniers n’ont pas toujours l’air au courant, c’est drôle. Encore moins lorsqu’il s’agit des supports utilisés.
« Ah bon ? Mais vous regardez des pornos aussi ? »
« Ben oui »
« Mais ou ça ? »
« Ben sur YouPorn »
« … » (air choqué)
Je ne veux pas faire de généralités, mais oui messieurs, nous sommes de vraies petites cochonnes, mais comme c’est bien connu, nous sommes aussi toutes des menteuses*, alors personne ne le sait. Cela dit, comme dirait ma grand-mère, se taire n’est pas mentir (très très utile cet adage).

10 bonnes raisons de se masturber (version féminine) : 

lundi 23 septembre 2013

Laurent Gagné et Ben Flop


Itinéraire d’un week-end gâté

Vendredi, 21h, rendez-vous à la Cidrerie du Marais avec deux amies. Rien d’intéressant dans cet évènement à part que je voudrais souligner la qualité de ce restaurant. Et pourtant, ça me fait un peu mal au cœur de l’avouer. C’est donc une crêperie, ambiance tradi, bolées de cidre et tables en bois, comme il y en a beaucoup à Paris. Je ne sais pas si c’est parce que la farine est directement importée de Bretagne ou bien si le Sri-lankais en cuisine a un vrai diplôme mais les galettes de la Cidrerie sont vraiment meilleures que toutes les autres que j’ai essayé (pas si loin d’ailleurs, comme la crêperie Suzette rue des Francs-Bourgeois, beaucoup trop chère ou la Bretagne Fleurie, rue de Charonne, pâte trop fine). Pourquoi ça me fait mal au cœur de l’avouer ? Car j’y ai travaillé et les patrons sont des connards, sans rentrer dans plus de détails. Alors pour que j’aie envie d’y retourner en fermant les yeux sur les poches que je remplis assurément, c’est vraiment que c’est délicieux, au point que j’en rêve parfois la nuit. Bref, c’est au tout début de la rue de Sévigné, et je vous conseille d’y aller.

Une fois la panse bien remplie, nous nous rendons à l’UFO, rue Jean-Pierre Timbaud. Pas forcément fan de ce quartier à bars et trottoirs étroits mais bondés, j’y vais à reculons. Une bonne surprise toutefois, cette Caïpirinha à 5 euros très bien dosée. Allez-y si vous aimez le rock, le rhum et la proximité.

mercredi 18 septembre 2013

Manuel de fellation pour réfractaires


Entre le bijoutier de Nice, Frigide qui cherche des amis, GTA et Sophia Aram, une singulière information a émergé de la toile ces derniers jours : les cours de fellation en Russie.
Tout à fait.
Si vous êtes passés à côté : moyennant 85 euros, un petit groupe de femmes s’est vu apprendre à mettre correctement en bouche le sexe masculin. À l’aide de pénis en plastiques munis d’une ventouse, elles ont pu expérimenter la chose debout, assise ou allongée (les techniques diffèrent !) mais aussi apprendre à toucher leur propre jardin secret grâce à un vagin en plastique également. Une très élégante dame en bleu (voir photo) nous montre qu’il faut apparemment frotter le barreau, voire le frictionner. Des experts se penchent encore sur le sujet pour confirmer la véracité de la leçon.

via
Bref, forcément, ça m’a donné des idées. Voici en exclusivité le petit manuel à l’usage des suceuses débutantes et/ou réfractaires. Je précise bien qu’il ne s’agit pas là de guide ultime de connaissances puisque, n’ayant pas la prétention de pratiquer parfaitement la chose, je crois, de plus, que la technique universelle n’existe pas. Je vous prie également de ne pas (trop) prendre cet article au sérieux et de vous pluger sur le 2nd degré (on parlera d’ailleurs de plug un autre jour).

mardi 17 septembre 2013

Torrent


J’écoute La Femme, c’est quand même vachement bien. Enfin je n’aime pas tout mais Sur La Planche 2013 c’est ma préférée. Ça donne vraiment envie d’avoir des sensations.


Je parle souvent de « torrent » avec Cupichon. Ce morceau comble parfaitement le besoin de torrent. Le torrent, selon nous, peut être bon ou mauvais et dans tous les cas, il fait ressentir des choses très puissantes, bouleversantes, troublantes, à un rythme soutenu. « Et tant pis si je meurs demain, si le rouleau m’entraîne », au moins j’aurais vécu quelque chose d’intense. La vie n’est pas un long fleuve tranquille, et heureusement. Les rouleaux d’un océan agité sont beaucoup plus excitants. Si vous vous trouvez au creux de la vague, c’est sûr, c’est très bas. Mais cette sensation de bassesse n’est due qu’au fait que vous étiez trop haut avant. Et c’est donc formidable.
S’enivrer. J’adore ce verbe. Comme certains mots anglais, sa sonorité rappelle son sens. Un mélange d’abandon et de beauté, de tourbillon et de jouissance.

lundi 16 septembre 2013

Katapult - Happy End / Autumn is coming



La dernière fois que j’ai voulu me rendre à cette soirée, il y a eu de graves problèmes. Nous étions finalement restés assis sur les pelouses en face du bateau, décidant que nous profitions tout aussi bien du son et que nous évitions la foule relou.
Samedi dernier, c’était donc la dernière Katapult sur une péniche amarrée à côté de la Cité de la Mode et du Design et je voulais quand même aller voir comment ça se passe.
Le problème de départ fût que je loupai Zip pour cause d’apéro annoncé dans mon propre appartement un peu trop tard et un peu sans réflexions. Bon, c’est pas grave, me dis-je, il y aura moins de monde après son passage. Que nenni. Une fois arrivés sur les Docks vers 1h30, nous admirons une queue vraiment très longue. Longue mais ordonnée. Je me dis toujours que l’on peut juger l’ambiance de la soirée à sa queue. Si les gens font n’importe quoi et ne se respectent pas entre eux, ça donne un aperçu de leur comportement à l’intérieur. Or, là, tout le monde se tenait bien, avec 50 cm d’espace entre chaque groupe, comme des vêtements bien alignés sur des cintres. Bon, assez parlé de queue, on l’a pas faite de toutes façons. 

vendredi 13 septembre 2013

Agrippine, la com et les gens qui tournent autour du pot


« Moi je ne demande rien. Sauf si on me propose. »

C’est Agrippine qui dit ça, souvenez-vous (ou pas). Hier, j’ai assisté à un séminaire sur les nouvelles attentes des annonceurs en termes de communication. L’intervenante a cité l’héroïne de BD pour nous montrer qu’un client peut accepter des choses qu’il n’a pas demandées. Logique me direz-vous, mais nous oublions parfois d’y penser. D’autres mots provenant de ce jargon publicitaire insupportable tels que « proactif », « sens », « personnification » ou « lisibilité » sont restés accrochés à mes neurones sans forcément « faire sens » ou se compléter. D’ailleurs ce ne sont pas à mes neurones qu’ils sont restés accrochés mais à ma feuille de papier (sur laquelle sont donc résumées 8 heures (!!!) de conférence en 5 mots ornés de dessins géométriques).

lundi 9 septembre 2013

Le glossaire de la rentrée – Chapitre 2 : Sous LSD


 Voici un nouveau volet du glossaire de la rentrée, spécialement étudié au contact de personnes ayant ingéré cette fameuse « goutte ».
De nombreux et surprenants phénomènes sont à relever :

- Le textoooooooh

Ça ressemble à texto mais avec beaucoup de o et un h à la fin. Il s’agit d’un message simple à envoyer à un tiers ; jusque là, c’est un texto normal. Mais, comme beaucoup d’autres tâches à effectuer dans ces circonstances, les actions qui suivent cette décision se révèlent très difficiles. La réflexion qui le précède, sa rédaction et son envoi prennent une ampleur si intense et si compliquée que le protagoniste peut mettre des heures à y penser et à se sentir mal. Surtout s’il s’agit d’un mensonge ou de l’annulation d’un rendez-vous (souvent nécessaire dans cet état).


vendredi 6 septembre 2013

Sociologie de l'Ourcq

Ce soir, j'ai retrouvé un ami que nous nommerons ici Génial-En Vol (indice : il fait des photos). Il est 18h30 sur le convivial toit du 25° Est, à l'aube du canal de l'Ourcq. Le soleil est encore de plomb et mon corps, frustré tout le long de la journée par un ventilateur dans un bureau, est heureux.
Un jazzman qui reprend notamment Get Lucky assez brillamment nous ravit, et quelques noix de cajous et bières en heures heureuses plus tard, nous décidons de remonter le canal.
Lui, une bouteille de cidre, moi, un vélo, nous ressemblons à de parfaits bobos (une définition se trouve ici). Et nous ne serons pas dépaysés. En effet, ce côté du canal (le droit quand on tourne le dos à la Rotonde) qui m'est peu connu -même si j'ai passé 4 ans à nourrir une vache à fric juste en face- regorge de joueurs de pétanque en espadrilles de marque et de nappes de pique-nique à fleurs.

mercredi 4 septembre 2013

Le glossaire de la rentrée - Chapitre 1 : Grossier


Pendant ces 10 jours de repos, de famille et de yoga, j’ai pu vivre, voir ou entendre quelques phénomènes récurrents, plus ou moins inédits, squattant de la twittosphère à mon frigidaire. Commençons dans l’ordre alphabétique.

- Le Kleensex

Ça ressemble à Kleenex mais avec un s au milieu. C’est donc une personne conçue pour vous moucher (Classe et Elégance Vol. 1) et/ou sécher vos larmes (…non pas de parenthèses), tout en pratiquant du sexe. Ne pas confondre avec Cleansex, qui n’a rien à voir en général.
Le Kleensex n’est pas dans votre frigidaire, ni dans votre twittosphère, mais plutôt dans vos ovaires (Classe et Elégance Vol. 2).



vendredi 16 août 2013

Statistiques philosophiques



(Bravo de vouloir commencer à lire. Avec un tel titre, je ne sais pas si j'aurais fait pareil)

Hier soir, une grande discussion philosophique avec une amie m’a conduit à écrire ceci.
De quoi est-on fait ? Je veux dire, pas biologiquement mais : quelle part de quelle provenance forge notre caractère, nos valeurs, notre vision ?
Nous sommes parties du postulat suivant : 50% d’éducation, 25% d’inné et 25% d’expériences.
Au fil de nos déblatérations, j’ai eu tendance à vouloir rehausser la part d’expériences et baisser celle de l’éducation mais finalement, je crois que le postulat de départ est aussi la conclusion. (Je ferai l’intro à la fin).

Pour ceux qui ont eu la chance d’accéder à une éducation en bonne et due forme (si tant est qu’il y en ait une) et encore mieux, d’être élevé par un (voire 2 soyons fous) parent(s), c’est bel et bien la première source de connaissances, le premier modèle, le premier miroir auquel nous nous confrontons.

lundi 12 août 2013

Comment sortir du blasage du mois d’août en 10 étapes ?




Cet article s’adresse tout particulièrement à toi. Toi qui es condamné à regarder les pieds de tes copains qui sont partis à Porto-Vecchio mais qui réussissent quand même à trouver le temps de publier des photos sur Facebook (mais pourquoi ?!) (mais comment ?!). Désorienté face à cet étrange phénomène que tu ne saisis toujours pas, tu t’énerves encore plus lorsque tu te rends compte que finalement, ça t’atteint ; la jalousie, l’envie, la haine te gagnent et tu finis par te détester toi-même. Pas de congés en vue (ou alors dans trop longtemps), personne au bureau, ton épicerie italienne préférée fermée, le soleil qui se fait timide et les pulls qu’il faut ressortir, ton vernis qui s’écaille et tes cheveux qui sont sales… Ta vie est vraiment morose et tu n’attends plus rien d’elle. Bref, tu es blasé !

jeudi 8 août 2013

6 erreurs dont ne tire jamais de leçons...



Jamais.

Cette inspiration m’est venue lorsque je suis sortie de chez le dentiste. Cela faisait 3 ans que je n’avais pas fait de détartrage. J’ai souffert. Enormément souffert. « Il faut en faire un tous les 6 mois madame, vous devriez le savoir ». Connasse. Déjà c’est mademoiselle et en plus, connasse !
Ça va qu’elle était douée et fine psychologue, sinon je l’aurai tartée moi, à coup de tartre.

  1. Ne pas aller voir régulièrement les spécialistes qui font mal.

Parce que moins on va les voir, plus ils nous font mal un jour. On le sait, mais on ne le fait pas. Nous plaçons des œillères pour se concentrer sur le mensonge de notre santé. À propos de santé : lorsqu’on arrive en vacances au soleil, sous les tropiques par exemple (aïe, ça pique, je suis au bureau), si heureux d’accueillir les UV sur notre peau citadine, frêle et pâle, nous décidons de mettre de l’huile car « top chrono, j’ai 8 jours pour revenir noire ». Et BIM, cloques, voire cancer, se plaquent sur notre peau et nous empêchent de nous exposer pendant 4 jours. Drame, il n’en reste que 4 autres pour récupérer tout ça.

lundi 5 août 2013

Les airs ouverts de Paris, le blocage de la 8 et le meuble Ikéa


C’est tout de suite moins chantant lorsqu’on le dit en français. « Open air » c’est mieux.
Ce week-end fût donc ponctué de ces fêtes vraiment sympathiques en plein air. Entre le Bois de Vincennes et Bobigny, mes sens étaient ravis. Je tairai le premier car son faible effectif et sa discrète communication contribuent à sa douceur. À Bobigny dimanche, la « BP » était un sans fautes. Ambiance béton, bulles et soleil. 
Décoration vraiment bien pensée, techno un peu abrupte pour un dimanche ensoleillé mais nous étions consentants. Au début un peu hasardeuses et énervantes de par leur appellation « Berlinons Paris », ces fêtes sont maintenant bien en accord avec leur promesse (même si je refuse habituellement ce débat/comparaison car impossible).

mercredi 31 juillet 2013

Les 10 signes indiquant une certaine dépression certaine



La dépression : un bien grand mot ! Si vous l’utilisez trop souvent à mauvais escient, c’est comme Pierre et le loup, on ne vous croira pas quand ça arrivera vraiment.
Exemple de dépressions inappropriées :

-       « Ce temps me déprime »
-       « Cette robe me déprime »
-       « Je suis déprimée à l’idée d’aller manger chez ta belle mère »
-       « Son texto m’a déprimé »
-       « Ce quartier est déprimant »

Non.

Si vous agréez à au moins 5 des signes suivants, là, oui, ok, vous pourrez employer ce mot.

jeudi 25 juillet 2013

Énergie




Qu'est ce qu'une énergie ? Aucune envie de faire un article wiko-scientifique sur ce sujet. Une approche personalo-mystique me serait plus chère et honnête. 

Une énergie est un flux, une onde, qui nous traverse. Plusieurs énergies nous traversent. Selon les moments, les humeurs, les circonstances. Mais une énergie prioritaire nous anime. Elle est faite de notre karma et de nos chakras. De notre destinée, de nos actes, de nos récepteurs qui en sont nés et de nos phéromones. 
Chacun peut recevoir, capter l'énergie de l'autre. Chaque énergie est unique. Mais plusieurs énergies peuvent communiquer, se frôler, se compléter ou se fulgurer. 
La communication corporelle, vitrine de l'émission de nos phéromones, aide aussi à transmettre ces énergies. Mais le tout réside dans une matière étrangère, invisible mais palpable, légère mais lourde de sens, anachronique et éternelle.

Il y a la chimie, le karma, l’énergie et moi




Cette phrase que j’ai réellement dite pour me justifier d’une situation m’a donné envie d’écrire un article. Sauf que j’ai juste le titre pour l’instant.
En fait, ces quatre éléments suffisent à expliquer pas mal de trucs, ça pourrait être une réponse à tout !

Exemple de situations délicates d’où vous pourriez vous tirer facilement en énonçant ces 4 mots :

mardi 23 juillet 2013

Joyeux drilles en espadrilles ; Steffi mon amour



Les espadrilles, y’a que moi qui les portaient, mais ça faisait joli dans le titre. C’est fou, je venais de les acheter et mes pieds ont été instantanément infectés ! Il faut dire que j’ai travaillé tout le samedi et foulé le parquet du Cabaret Sauvage avec. Verdict : ce type de chaussures est exclusivement conçu pour les poser sur une chaise longue ou sur la table après manger dans la cour chez Mamie. En tout cas, mes amis s’en souviennent depuis que je les ai retirées le dimanche matin (qu’est ce qu’il faisait chaud !).

Steffi, elle, ne les a pas senties. Steffi, c’est celle que l’on appelle « the first lady of Berghain ». À vrai dire, elle n’a même pas levé un œil sur nous, concentrée sur ses platines, elle nous a administré un set incroyable, sans jamais nous lâcher une seule seconde ; un set tout en tension, tout en puissance et en force. Impossible de quitter la piste, exit les douleurs aux espadrilles et les besoins de pisser ; haletante et hypnotisée, la foule communiait avec la prêtresse avec panache et sans relâche.

vendredi 19 juillet 2013

Bon, quand est ce qu'on baise ?


Parler de cul, ça met tout le monde d'accord et même si ce n'est pas mon but (de mettre tout le monde d'accord), c'est quand même plus sympathique. Prochainement, je parlerai de tensions fleuries et de contenus exclusifs de Cupichon (stay tuuuuned).

Voilà pour la préface/conclusion.

Bon, quand est ce qu'on baise donc ?

- "Je n'ose pas, je t'aime trop"

mercredi 17 juillet 2013

La Concrete est morte ? Vive la Concrete ?


Houuuulalala, qu'est ce que c'est encore que cet article polémique ?

Non mais sérieux, vous ne trouvez pas ?

Ces deux dernières semaines, j'étais "sous l'eau" car il fallait que je fasse des choses "asap" donc pas trop de fête. C'est avec regrets que je n'ai pas participé aux deux dernières Concrete. Sauf que d'après les feedback que j'ai pu avoir, mes regrets étaient injustifiés. J'étais donc finalement contente d'avoir économisé 12 000 euros.

Le déclic se produisit dimanche dernier. Mais la route à déclic avait déjà commencé il y a un petit moment.
Oui, dimanche dernier, pour la première fois depuis la naissance de l'after flottant, il n'y avait "personne". Par "personne", comprenez "on pouvait se déplacer sur la piste et s'asseoir où on voulait". Oui, tout est relatif. Alors, certes, je n'y étais pas, mais je me suis fait harceler de mms en live-journalisme donc JE SAIS. Car après leur passage à la Concrete, mes infiltrés se sont rendus à quelques mètres à la Sundae qui était tout simplement blindée. Ajoutez à cela les retours flamboyants de la BP du même jour et déduisez le problème (ou pas).

jeudi 11 juillet 2013

Phéromones et communication corporelle

Les animaux sont bien plus explicites et plus doués que nous pour la communication corporelle !
Voyez deux chats se chercher des noises : ils ne miaulent pas vraiment, ils grognent un peu mais surtout, baissent la tête, les oreilles, se regardent d'en bas/par derrière, remuent la queue et envoient plein de phéromones de "watchaaa".
Les fameuses phéromones ! Selon son inventeur, elles ne sont pas uniquement réservées à l'espèce animale. Il dit : "des substances sécrétées par des individus et qui, reçues par des individus de la même espèce, provoquent une réaction spécifique, un comportement ou une modification biologique." Nous, humains, étant des individus d'une certaine espèce, sécrétons donc des phéromones (du grec pherein : transporter et hormon : exciter).
Transporter l'excitation donc, pas uniquement au sens sexuel du terme, puisqu'on peut exciter une armée à combattre, exciter quelqu'un à boire (oui, ok, personne n'emploie ce mot dans ces sens mais bon, maintenant vous pouvez, ça rajoutera du piment à vos discours).

BREF

jeudi 4 juillet 2013

Remercie-le avec les yeux !


Cette fine réplique, tirée du culte « Les Valseuses », a suffi à m’inspirer une théorie cul.

La jolie Miou Miou se fait troncher dans tous les sens sans bouger d’un cil et les deux lascars, forcément, ils s’ennuient. Qu’elle se débatte, qu’elle hurle, qu’elle gémisse, qu’elle rigole même, tout sauf rien !

Selon mes expériences (et par expériences, j’entends aussi témoignages recueillis, n’allez pas penser que je suis une folle du cul (pas totalement)), une étoile de mer, ce n’est jamais très scintillant, digeste à la rigueur, mais ça ne motive pas le mâle. Logique !
MAIS, une fille trop entreprenante et trop directive, ça ne va pas non plus. Encore une histoire de juste milieu et de frêle équilibre tout ça.

mercredi 3 juillet 2013

Ma tête sur tes épaules

Il paraît que la greffe de têtes humaines va bientôt être possible. Le neurologue italien officiel Sergio Canavero l'a annoncé officiellement à une revue scientifique très officielle il y a quelques jours.
Il paraît même que ça avait déjà été réalisé sur des singes il y a 30 ans. Le singe à tête d'autre singe avait survécu... quelques jours. Rassurant !
Selon les officielles déclarations, la technique pourrait être applicable à échelle humaine d'ici 2 ans.
Tétraplégiques et cancéreux, réjouissez-vous ! Si votre chirurgien ne se foire pas, la moelle épinière de votre donneur (qui est en état de mort cérébrale) fera son boulot de reconnexion (presque) toute seule. Bientôt (bientôt longtemps), on pourra sûrement se dire "Tiens, j'ai mal au dos, file moi ton corps". On pourra peut-être même aller dans des galeries de corps pour choisir d'être une pure bombe pour une soirée. Il pourrait y avoir des forfaits location "dream body, fashion night". Certaines personnes pourraient aussi être conçues en intra-veineuse à but unique de produire un corps, bien sûr génétiquement modifié afin qu'il soit parfait : des fabriques de corps en quelque sorte.

lundi 1 juillet 2013

Je vais bien et je ne m'en fais pas


Quand j’étais ado et que mes copines se plaignaient de leurs grosses fesses ou de leurs boutons, je restais penaude face à leur question « Et toi ?  Qu’est ce que t’aimes pas chez toi ? ».
Je me sentais obligée d’inventer un complexe, de peur de passer pour prétentieuse ou anormale. Est ce que se sentir bien est si mal vu que ça ? Oui je crois. Si l’on en croit la publicité (surtout celle qui cible les femmes), on devrait vouloir se débarrasser de sa cellulite, de ses rougeurs dans le cou, de ses cernes sous le menton, de ses poches sous les bras, du vrai chocolat, du stress de son travail de merde… Bref. Rien ne va plus, et si tout va bien, est ce que ça va ?

mardi 25 juin 2013

La théorie des chiens et des chats

NB Cette théorie du chaos très sérieuse m'a été expliquée par Babou. Donc voilà c'est dit, copyright Babou.


Dans la vie, il y a les chats et les chiens. La métaphore peut paraître hâtive mais vous verrez qu'elle peut aller très loin.
Les chats se reconnaissent entre eux d'un simple regard. Les chats souffrent beaucoup plus que les chiens, bien qu'ils retombent souvent sur leurs pattes. Pourquoi souffrent-ils ? Car ils prennent des risques, montent sur des branches, attrapent des oiseaux, ils n'ont pas peur mais réfléchissent beaucoup. C'est peut-être bien ça leur problème : ils se posent trop de questions, se remuent les méninges, craignent l'eau mais la goûtent quand même. Ils sont parfois un peu vicieux et intéressés mais quand ils aiment, ils ne comptent pas. C'est tout où rien. Et c'est quand ils veulent, si ils veulent. Personne ne force un chat à faire quelque chose. Le chat a toujours raison et est un peu susceptible.

jeudi 20 juin 2013

On veut des couilles !


Et du cul !


Que se passe-t-il chez nos amis testostéronés ? Le sont-ils encore ? Loin de moi l’idée de faire un pamphlet féministe à 3 euros et 12 centimes, mais je m’insurge un tout petit peu.
Le cliché voudrait que les femmes soient indécises et les hommes d’une simplicité presque bestiale. Or, j’observe une inversion des rôles. Bien sûr, mon microcosme ne résume pas la Terre entière, mais j’ai assez de témoignages pour m’en plaindre (oh oui c’est bon de se plaindre).


Femme veut, 
homme doute.
Femme sait, 
homme hésite.
Femme avance, 
homme stagne.
Femme parle, 
homme pense.

mardi 18 juin 2013

Ottoroute à bonheur et procrastination au profit de socialisation



J’avais envie de faire une pause, enfin plutôt, je DEVAIS faire une pause, mais rien à faire, ça me démange. Chaque moment consacré à ne pas écrire sur ce blog n’est pas du tout utilisé pour écrire mon mémoire, comme initialement prévu.

Les tâches ennuyeuses remises au lendemain, voire au mois prochain, ça vous parle certainement, non ? Le joli mot qu’est procrastination conviendrait parfaitement. C’est la première et dernière fois que je l’utilise parce qu’il m’énerve un peu. Les gens l’utilisent tout le temps, comme s’ils étaient contents de dire un mot « compliqué » ou « savant » pour décrire leur propre comportement qui va à l’encontre de l’image dégagée par l’emploi de ce mot, vous me suivez ? Genre « je suis un branleur, mais c’est pas grave vu que j’utilise un mot intelligent ». Ça dédouane presque de l’exécution des tâches.

lundi 10 juin 2013

Marie, TU DORS !


Retour d’une galaxie spatio-temporellement floue et riche.

Tout a commencé vendredi avec un apéro aux Tuileries, face à l’obélisque de la Concorde : assiégés au bord d’une fontaine, le rosé et le cidre coulaient pendant que le soleil se couchait, tel un pied de nez à notre future longue journée.
Arrivée ensuite à l’Electric, au dernier étage du parc des expos à la porte de Versailles. Terrasse géante, vue panoramique, baies vitrées à l’intérieur, tour Eiffel et arène dansante. Ricardo Villalobos était en forme : moins de drogues, plus de clins d’œil. Réaction aux rappels positive, lever de soleil magique, ambiance coton et sourire. 

Après un café-Bailey’s au parc André Citroën et une courte pause resto, c’est déjà l’heure de l’opening de la Blue à Aubervilliers. Bon, j’arrive après le soleil, avec l’orage qu’on nous promettait mais qui ne s’est jamais pointé (une chance !). Seulement 3 gouttes et tout de même un beau coucher de soleil.
Le rooftop était agréable, belle musique, changeante au gré du vent. De douces et innovantes boissons avec un joli packaging en alu nous ont ravis (mention pour la vodka gingembre guarana). Les poufs ont accueilli le feedback des heures précédentes avec Cupichon, mes sourires accueillaient des retours et le ciel a fini par accueillir la nuit.

jeudi 6 juin 2013

Conclusions sociales hâtives


 - Les gens qui regardent les autres gens de la tête aux pieds tout le temps ne se sentent pas bien dans leur peau.

- Les gens qui repassent leurs jeans et leurs taies d’oreiller sont psychorigides.

- Les gens qui grincent des dents se posent trop de questions.

- Les gens qui s’aiment eux-mêmes tombent plus facilement amoureux.

- Les gens intelligents sont plus malheureux.

- Les gens qui serrent la main des autres gens sans les regarder dans les yeux ne sont pas sûrs d’eux.

- Les gens qui ne peuvent pas faire plusieurs choses à la fois mentent moins. (Oui, ça veut dire que les filles sont des menteuses).



Les gens qui aiment manger sont forcément des gens biens

mardi 4 juin 2013

La drogue, c'est mal et l'hypnose, c'est bien

Quand je pensais à l'hypnose avant, l'image que j'avais était uniquement nourrie des shows télévisés où le mec claque des doigts pour endormir 40 personnes en même temps. Et j'étais really sceptique. Aujourd'hui, tout a changé. J'ai rencontré une troupe de magiciens-mentalistes-hypnotiseurs-professionnels et tous ces farfadets mystiques m'ont expliqué en quoi ça consistait, comment ça marchait et pourquoi c'était génial.
Intriguée au début, je restais a little bit sceptique, j'avais peur que ces farfadets rentrent dans mon inconscient et lui fasse dire des choses enfouies que j'avais pas envie de désenfouir.
Mais la magie avait déjà opéré, depuis le jour où ils m'en ont parlé, je n'ai cessé d'y penser, comme si j'étais déjà hypnotisée par le concept lui-même. Ils me disaient être capables de donner des orgasmes fabuleux rien qu'en touchant l'omoplate du petit doigt ou encore d'avoir l'impression d'être en train de voler.

lundi 3 juin 2013

10 formules magiques pour le faire débander

Mais pourquoi, me direz-vous? A priori, si il bande face à vous, certaines étapes ont déjà été passées et à moins d'être super schyzo ou super faible (ce qui peut arriver aussi), vous n'avez pas envie qu'il débande. Alors disons que ce sont les formules À ÉVITER. Mais c'était moins joli dans le titre.

1. "Tiens, par contre j'ai que des capotes XL, ben ouais, c'est mon ex, il pouvait pas en mettre d'autres..."

2. "On peut éteindre la lumière?" (L'homme est visuel. Forcément, il a beaucoup moins de capteurs sensoriels que nous, faut ki zieute).

3. "Attends, tu peux arrêter steuplai, sinon ça va recommencer à me gratter!"

vendredi 31 mai 2013

Du coeur et du courage



NB. Je vous conseille de lire cet article doucement car mon cerveau épileptique n'est pas très ordonné aujourd'hui, pardon d'avance pour la syntaxe et le manque de thèse/antithèse rangées.

Mon ami Cupichon m’a récemment appris que les mots « cœur » et « courage » avaient la même racine latine. Il m’a aussi rappelé que dans la mythologie grecque, l’union d’Eros et de Psyché avaient donné naissance à Volupté. Ce qui veut métaphoriquement dire que l’amour doit être nourri d’âme, et donc d’esprit, pour procurer une satisfaction. Je tiens à dire qu’avant d’écrire cette phrase, bien assise à mon poste de travail avec une connexion Internet pour vérifier tous les sens des mots, j’avais fait une première version, sans connexion Internet ni dictionnaire. Ça donnait ça :

jeudi 30 mai 2013

Sonar Off : Improvistez vous une escapade


Paris se réveille, Paris a une nouvelle nuit, Paris, nouvelle capitale de la nuit (non quand même pas), Paris fait des festivals, Paris est joli... Oui ! Tout le monde est d’accord, Paris bouge. Je suis moi-même, pour une fois, contente d’y rester cet été, avec tous ces événements qui ne cessent de fleurir, à toute heure et en toute place. Nous nous lobotomisons à Paris, avons besoin de plusieurs agendas pour ne plus rien louper, serait-on en train de devenir fiers ?!!! Wahouuuu.

N’oublions tout de même pas d’aller voir ailleurs, car même si ce n’est pas forcément meilleur, le reste de l’Europe ne s’est pas endormi pour laisser Paris se réveiller.
Je veux vous parler de Barcelone et de son fameux Sonar : un week-end dans l’année où la capitale catalane rassemble 80 000 amoureux de musiques électroniques. A côté des événements officiels se déroule le Sonar Off : un concept à part entière prenant place dans de plus petits clubs ou en banlieue. À l’unanimité, «faire le Off» est mille fois plus intéressant.

mercredi 29 mai 2013

La question philo du jour : Toutes les maladies physiques ont-elles une source psychique ?




C’est drôle parce qu’il aura suffi que je me pose la question pour qu’un mal de dos incroyable arrive dans la foulée. Je me suis baissée et PAF, en me relevant, j’avais 70 ans et un lumbago.
Parallèlement à cet incident, ça fait 48 heures que j’ai enfin décidé d’arrêter de faire l’autruche avec mon mémoire et de commencer à en parler.
Avant, je ne voulais même pas prononcer le mot « mémoire » et refusais d’écouter mes amis qui cravachaient déjà. Maintenant, je n’ai toujours pas commencé mais j’ai admis ma condition et sais qu’à la prochaine big « to do list », ce sera surligné, en majuscules et avec des lettres dorées :                         « COMMENCER MON MEMOIRE ».
C’est-à-dire que mon cerveau a intégré une urgence, et donc, un mal-être ; impossible de se projeter dans un avenir heureux autour du mois de juillet : dès que j’y pense, un nuage noir et piquant sous-jacent me fait penser « mmmh non, ça ne va pas, quelque chose coince avec ce projet d’être heureux ». Du coup, il faut éviter de penser à quoi que ce soit (vacances, nouvel appartement, beau temps…) car c’est obligatoirement lié, et surtout retenu, empêché, bafoué, sali, GÂCHE par ce putain de dossier qui m’ouvrira les portes de la vie (bluff).

mardi 28 mai 2013

Des sujets de dissert' à votre service


Je me sens d’humeur philosophique aujourd’hui. 
Je réfléchissais hier à des sujets comme l’homéopathie, la psychosomatie, l’hypnose mais aussi l’art et le marketing ou le marketing et l’art et je me demandais aussi si le peuple était nourri de débilités médiatiques parce qu’il le voulait ou bien parce qu’on lui a imposé.
Tout un programme donc. Voici une liste de questions que j’aurais aimé avoir comme sujets de dissert’ au bac et auxquelles je me réjouirai de répondre au lieu de faire mon mémoire. Vous n’avez qu’à choisir, sinon je vais m’égarer dans tous les sens.

lundi 27 mai 2013

Klub BpM by Newtrack : Point éphémère, plaisir pérenne



On est samedi, 19h, il pleut autant qu’il fait beau et je me rends tout en haut du canal St Martin pour écouter de la bonne musique et boire de la moyenne bière.

Les deux précédentes éditions des apéros BpM m’avaient réjouie, toutes deux le mardi, à deux pas et demi de mon boulot : un parfait afterwork techno.
Cette fois-ci, artillerie lourde : 15h-5h et une scène extérieure périlleuse (pluie).

Le point FMR était presque mort avec Dj Mehdi dans ma tête, je passais devant (enfin en haut), voyais l’immense peinture en son hommage, et c’est tout. Mais en fait, j’avais oublié que c’était cool, agréable, sans chichis et pas cher. Bref, un bon lieu et une bonne prog.

Accompagnée de mon acolyte Cupichon, nous devions juste « passer » et nous rendre ensuite sous terre pour souker. Ce faux programme nous a rappelé qu’il ne faut jamais dire « juste un » ou « je serai là à telle heure » ou « à toute à l’heure » un samedi soir. Le destin est plus fort que la volonté, n’essayons pas de nous hypnotiser avec des fausses contraintes, il faut vivre ce qui arrive (je vais bientôt écrire sur l’hypnose, je rentre dans une phase mystique). Tout ça pour dire qu’on y est resté jusqu’au bout, tellement on était bien !

Psyk au Rex : La Critique de Caro

J'aime la musique, mais je n'arrive pas à en parler (sûrement pour cause de meilleure jouissance), c'est pourquoi je donne la parole à Caro qui a la critique acerbe, mais toujours justifiée. Retour sur la performance de Psyk au Rex vendredi dernier, accompagné d'une belle analyse de l'artiste.



Je m’attaque ici à une tâche pour le moins ardue puisque il s’agit de parler de mon DJ préféré : Psyk aka Maan. Je pense que, plus une œuvre d’art nous touche, plus il est difficile d’en parler car notre raison ne fonctionne plus, seuls nos sentiments parlent. Je vais tout de même tenter de décrire le travail de cet artiste.
Je pense que la première chose qui frappe lorsqu’on écoute un set de Psyk, c’est la puissance qui s’en dégage. Comme si les basses allaient puiser leur force au plus profond des entrailles de la Terre. Pourtant, elles ne vous accablent pas, au contraire, elles vous enveloppent et vous transportent.

vendredi 24 mai 2013

Break à la campagne, aliénation cellulaire et échec mémoire



La saison n’est plus, la météo dit vague et j’ai enterré le mot rythme. Je ne sais donc plus quand, mais y’a pas longtemps, j’étais à la campagne. Sûrement un de ces week-ends à rallonge qui ont contribué à tuer le mot rythme. Je m’étais chargée d’une mission : commencer mon mémoire. J’ai de l’urticaire à chaque fois que j’y pense.

Il devait pleuvoir, les grises plaines du Loiret me promettaient une concentration maximale. Arrivée sur place, l’apéro avec ma génitrice était de mise. L’humidité de la maison fermée tout l’hiver nous poussa vers la cheminée et l’heure de l’apéro semblait également se défaire de toute règle. Le concept de repas équilibré sur une table était également défunt et nous commençâmes à nous agiter vers 17h. Nous devions accomplir de sexys missions telles que : nettoyer le frigo, ouvrir les volets, acheter du fuel, tondre la pelouse (réussir à allumer la tondeuse avant), enlever les principales toiles d’araignées… Seulement, le soleil pointa son nez et la seule mission qui nous parût de mise était : trouver les chaises longues.

mercredi 22 mai 2013

Ce que veulent (entendre) les femmes



Oui je sais ça ressemble à un titre de film pourri. (Ah mais en fait C’EST un titre de film pourri (enfin moi j’ai bien aimé)).

Complexes, indécises, lunatiques, susceptibles et bien d’autres adjectifs « à prendre avec des pincettes » collent à l’image de la femme. Préjugés ? Clichés ? À moitié.  (Forcément, je suis une femme, je n’allais pas donner de réponse simple).
Ce que je remarque, c’est que ce cliché de genre a tendance à s’inverser. De plus en plus de femmes autour de moi savent vraiment ce qu’elles veulent et se plaignent de ne pas comprendre les hommes, compliqués et biaisants.
Bref, faisons comme si c’était toujours d’actualité et décodons nos chers besoins. Ils sont nombreux, mais je vais me focaliser sur les besoins « à entendre » car oui, il faut nous parler.

samedi 18 mai 2013

Comment dire...? #6


Comment dire « oui ça va et toi » sans dire tout de suite après « à part ce temps pourri » ?


Parce qu’ON SAIT ! ON SAIIIIT qu’il fait un temps de merde, on sait que c’est pas normal, on sait qu’on se fait entuber, on sait qu’on est déprimés parce que –« et c’est scientifique »- l’organisme a besoin de lumière etqueçafait30ansquelaFrancen’apasétéaussilongtempsplongéedansl’obscurité.
On sait quoi.
Certes, l’expression « parler de la pluie et du beau temps » existe et l’emploi que nous en faisons colle parfaitement à la définition : parler alors que nous n’avons a rien à nous dire. La société fait que l’on DOIT parler, un simple « ça va ? » reste toujours en suspens une fois la réponse « oui et toi ? » stérile et sans surprises est prononcée. D’ailleurs, cet échange de « ça va ? » est complètement inutile, surtout si l’on se croise en marchant et que nous ne marquons pas une seconde de pause en énonçant les mots. Jamais personne n’a échangé « non et toi ? », « non plus » avant de continuer sa route. Même si vous êtes en dépression, vous répondrez toujours « oui et toi ? ». Useless.

vendredi 17 mai 2013

We Love Dynamo : la Critique de Caro


J'aime la musique, mais je n'arrive pas à en parler (sûrement pour cause de meilleure jouissance), c'est pourquoi je donne la parole à Caro qui a la critique acerbe, mais toujours justifiée. Retour sur la We Love d'hier soir...à partir de minuit.



Cette semaine, un vent d’électro souffle sur la capitale. Entre la We love Dynamo et le Weather festival pour les plus téméraires, l’extase musicale peut durer jusqu’à 5 jours. Les festivités ont donc commencé hier sous la nef du Grand Palais. Je suis arrivée là bas vers minuit et j’ai pu voir se succéder, sous l’œuvre de Xavier Veilhan, James Holden, Matador et Ben Klock. 
Je ne m’attarderai pas sur la prestation du premier qui a été plus que décevante. Les sons choisis ne s’accordaient pas avec le lieu. Ce set n’était pas « propre », on se retrouvait plongé dans le flou et on ne comprenait pas où le DJ voulait nous amener. Sur la fin, on a même cru qu’il voulait voir le public s’endormir… Ajoutez à ça quelques transitions pas très bien calées et vous comprendrez mon désappointement. 

mercredi 15 mai 2013

Surconsommation : déraisonnable raison de vivre


Quand je pense à la surconsommation, je pense à la dimension quantitative : et du nombre de choses consommées, et de la consommation d’une seule chose. Tout, beaucoup, en gros.

Certaines personnes sont de vraies fourmis, dégagent un réel plaisir à économiser, à passer des journées sans dépenser 1€, et je les comprend. Une grande satisfaction peut en être tirée. Mais une autre catégorie de personnes jouit bien plus du contraire. L’argent leur brûle les doigts, il faut le dépenser et toujours avoir quelque chose à consommer (à court ou long terme).

Je me permet d’en parler car c’est mon cas et, sans vouloir faire de la psychologie à deux balles, il y a sûrement moult explications à cette folie des grandeurs qui pèse lourd sur mon découvert.
Impossible d’économiser, impossible de rentrer dans une boutique sans rien acheter, impossible de ne prendre qu’un seul verre au bar, impossible de ne pas prendre de dessert-même-si-j’ai-plus-faim… Bref, la consommation, c’est la vie. Consommer, par définition (pensez au feu), c’est détruire, disparaître. Alors consomme-t-on pour détruire notre vie par procuration ? Ou par peur de ne plus exister ?

mardi 14 mai 2013

Comment dire...? #5


Comment dire « j’ai mes règles » sans dire « la place est prise chéri » ? Et surtout, à quel moment ? 

Haaa douces menstruations… Rivières de la vie, joyaux de fécondité, ribambelles couleur amour, nectar d’ovaires (yummy) ou flux fertile. À part à materner (un jour, peut-être), votre utilité est si souvent remise en question lorsque qu’un sexe en action désire nous rencontrer.
Une petite pilule prise une heure trop tard, une montée de stress ou tout simplement un coup d’état de l’organisme suffisent parfois à vous réveiller et disons le, nous gâcher la vie. Imprévisibles, sans règles par définition et anarchiques, rares sont les hommes en faisant fi.
Je m’adresse donc à celles ayant affaire à la majorité : l’homme dégoûté (au passage, mais c’est un autre débat, le sexe pendant la période de menstruations s’avère bien meilleur, mais c’est réservé aux téméraires ayant connaissance du potentiel hormonal décuplé de la femelle saignante).

Donc, à quel moment l’annoncer ?

lundi 13 mai 2013

Comment dire... ? #4


Comment dire « tu as une crotte de nez qui dépasse » à un beau gosse ?

Il y a deux cas de figures.
Le cas où vous voulez lui faire perdre ses moyens de beau gosse, son assurance et son impeccable maîtrise de lui-même. Rien de plus simple : il faut le dire clairement, devant ses potes, c’est encore mieux : « tu as une crotte de nez là ». Vous prenez alors le dessus mais ça peut lui déplaire, et, de honte, il peut décider de ne plus vous calculer, mais vous vous serez bien marré.

mercredi 8 mai 2013

Comment dire...? #3

Comment dire " waouh " sans dire " c'était très bien, je donne 9/10 à ton cunni " ?
Il y a toujours ce moment de latence après. Ce moment où nous reprenons nos esprits et où nous nous disons intérieurement " waouh, si tu avais mis ta langue 1mm plus haut ça aurait été parfait mais tu mérites quand même une médaille ". Sauf que pas envie de passer pour une folle analyste en microbiologie, ni envie de briser ce moment sensuel avec des mots qui pourraient tomber comme un cheveu sur la soupe à l'oignon. Le besoin de s'exprimer peut tout de même être très fort. Nous voulons l'encourager, le rassurer, lui dire qu'il peut recommencer quand il veut. Voici quelques idées récoltées d'expériences de tous horizons :