mardi 10 décembre 2013

Qui doigtons être ? Vol. 1


Et pas qui devons-nous doigter.

Promis c’est la dernière fois que je fais ce jeu de mots douteux.

Souvent dans la vie, on se pose des questions. Enfin, il vaut mieux. Pas forcément pour être heureux car si on préfère être heureux, mieux vaut avancer sans trop se poser de questions, être un chien quoi. Donc ceux qui optent pour le triturage d’esprit se posent souvent des questions du type :

Ai-je choisi la bonne voie ou devrais-je changer et recommencer mes études ?
Cette ville est-elle faite pour moi ou ne serais-je pas mieux ailleurs ?
Suis-je vraiment heureux ?
Quel sens a ma vie ?
Qui suis-je ?
Qui suis-je par rapport à l’infini ?
Qu’est ce que l’infini ?
Mais qu’est ce qu’une question ?

Cela peut partir très loin vous voyez bien…


Question existentielle numéro 1 :

Doit-on rester sur la voie qui correspond au cheminement normal d’une vie salariale ou devrions-nous tout plaquer pour faire des missions humanitaires (ou égocentriques) à l’autre bout du monde ?

Ceux qui marchent à l’instinct ne se poseront pas la question trop longtemps, ils feront ce qu’ils veulent tout de suite et maintenant. Ceux qui craignent le risque pèseront le pour et le contre avec minutie.

Pour tout plaquer : ça veut dire quoi ton travail ? Il fait froid ici et t’as aucun pouvoir d’achat ça sert à rien d’avoir des occasions culturelles autant être sur une île déserte au moins tu seras pas frustré, même si tu pourras pas faire de shopping tu pourras te baigner ah non mais c’est aussi pour redonner un sens à ta vie. Bah le plaisir c’est un sens. Oui tout à fait et puis si tu veux un vrai sens t’iras construire une école et à la fin de la journée tu pourras vraiment voir à quoi a servi ton existence ouais ça c’est bien.

Contre tout plaquer : non mais attends tu délires là et ton chat et ta mère ? Et ton mec et ta coloc et ton appart et tes potes ? Et ta machine Nespresso ? Bon ok ça on s’en fout mais quand même y’a plein de gens qui sont au chômage toi t’as un travail et tu veux le laisser ? T’as fait des études t’as pris un crédit ton banquier commence à avoir confiance tu te dis que faudrait peut-être acheter tu vas pas tout laisser tomber, la construction d’une vie c’est pas rien pourquoi tes parents auraient tout donné ? Et puis t’as la frousse, reste au chaud dans ton pays tout plein d’avantages de financements de l’État et d’hôpital gratuit, l’aventure c’est bien dans les films !

Qui suis-je ? Une ombre, un masque ou une réalité ?



Question existentielle numéro 2 : qui suis-je ? ICI !




3 commentaires:

  1. "Ceux qui craignent le risque pèseront le pour et le contre [...]" -> C'est les expériences douloureuses qui provoquent les questions ultérieures.

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    2. En effet. Ceux qui ont souffert perdent de leur spontanéité. Dommage ou pas, ça dépend !

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