lundi 30 septembre 2013

Les niveaux de l'amour

L’amour, c’est comme la dépression, on n’est jamais vraiment sûr du concept. On emploie le mot à tout va mais quand même, les nuances existent. J’aime mon chat, j’aime le Nutella, j’aime Bertrand, j’aime ta robe… Vous voyez quoi. Focus sur Bertrand : on peut l’aimer un peu, beaucoup, passionnément, à la folie et pour le savoir, pas besoin de pissenlit, suivez le guide !

Niveau 1

Ce que vous lui dites : « Je t’aime »
Ce que vous pensez : « Je te le dit parce que tu me l’as dit et que je veux pas te faire de peine »

Au moins, vous ne voulez pas lui faire de peine, c’est un bon début.

jeudi 26 septembre 2013

6 publicités à émotion ajoutée

La pub, on lui crache dessus (moi la première), on la maltraite, la dénigre, la recale au rang de bête/inutile/ratée/indécente et pourtant, parfois, elle nous émeut quand même.
J'ai retrouvé 6 spots qui me redonnent envie de travailler pour elle. Musique bien trouvée, images chocs ou belles, histoire racontée, ficelles de l'émotion ultra tirées. Un peu faciles souvent mais qui ne me laissent pas de marbre.


1. Puma

Le sport, l'amour, l'espoir



Musique : Gnarls Barkley - I'm Goin' On

mardi 24 septembre 2013

10 bonnes raisons de se masturber

Woody Allen a dit « La masturbation, c’est faire l’amour avec quelqu’un qu’on aime vraiment ». VRAI

Oui mais.

La masturbation aide à s’aimer et donc à aimer son prochain. Mais pour se masturber, il faut déjà s’aimer un minimum. Je ne vais pas faire un article à la sauce sexologue –que je ne suis absolument pas- mais j’ai relevé de nombreux avantages à cette pratique.
Je sais que les filles se masturbent tout autant que les garçons, mais ces derniers n’ont pas toujours l’air au courant, c’est drôle. Encore moins lorsqu’il s’agit des supports utilisés.
« Ah bon ? Mais vous regardez des pornos aussi ? »
« Ben oui »
« Mais ou ça ? »
« Ben sur YouPorn »
« … » (air choqué)
Je ne veux pas faire de généralités, mais oui messieurs, nous sommes de vraies petites cochonnes, mais comme c’est bien connu, nous sommes aussi toutes des menteuses*, alors personne ne le sait. Cela dit, comme dirait ma grand-mère, se taire n’est pas mentir (très très utile cet adage).

10 bonnes raisons de se masturber (version féminine) : 

lundi 23 septembre 2013

Laurent Gagné et Ben Flop


Itinéraire d’un week-end gâté

Vendredi, 21h, rendez-vous à la Cidrerie du Marais avec deux amies. Rien d’intéressant dans cet évènement à part que je voudrais souligner la qualité de ce restaurant. Et pourtant, ça me fait un peu mal au cœur de l’avouer. C’est donc une crêperie, ambiance tradi, bolées de cidre et tables en bois, comme il y en a beaucoup à Paris. Je ne sais pas si c’est parce que la farine est directement importée de Bretagne ou bien si le Sri-lankais en cuisine a un vrai diplôme mais les galettes de la Cidrerie sont vraiment meilleures que toutes les autres que j’ai essayé (pas si loin d’ailleurs, comme la crêperie Suzette rue des Francs-Bourgeois, beaucoup trop chère ou la Bretagne Fleurie, rue de Charonne, pâte trop fine). Pourquoi ça me fait mal au cœur de l’avouer ? Car j’y ai travaillé et les patrons sont des connards, sans rentrer dans plus de détails. Alors pour que j’aie envie d’y retourner en fermant les yeux sur les poches que je remplis assurément, c’est vraiment que c’est délicieux, au point que j’en rêve parfois la nuit. Bref, c’est au tout début de la rue de Sévigné, et je vous conseille d’y aller.

Une fois la panse bien remplie, nous nous rendons à l’UFO, rue Jean-Pierre Timbaud. Pas forcément fan de ce quartier à bars et trottoirs étroits mais bondés, j’y vais à reculons. Une bonne surprise toutefois, cette Caïpirinha à 5 euros très bien dosée. Allez-y si vous aimez le rock, le rhum et la proximité.

mercredi 18 septembre 2013

Manuel de fellation pour réfractaires


Entre le bijoutier de Nice, Frigide qui cherche des amis, GTA et Sophia Aram, une singulière information a émergé de la toile ces derniers jours : les cours de fellation en Russie.
Tout à fait.
Si vous êtes passés à côté : moyennant 85 euros, un petit groupe de femmes s’est vu apprendre à mettre correctement en bouche le sexe masculin. À l’aide de pénis en plastiques munis d’une ventouse, elles ont pu expérimenter la chose debout, assise ou allongée (les techniques diffèrent !) mais aussi apprendre à toucher leur propre jardin secret grâce à un vagin en plastique également. Une très élégante dame en bleu (voir photo) nous montre qu’il faut apparemment frotter le barreau, voire le frictionner. Des experts se penchent encore sur le sujet pour confirmer la véracité de la leçon.

via
Bref, forcément, ça m’a donné des idées. Voici en exclusivité le petit manuel à l’usage des suceuses débutantes et/ou réfractaires. Je précise bien qu’il ne s’agit pas là de guide ultime de connaissances puisque, n’ayant pas la prétention de pratiquer parfaitement la chose, je crois, de plus, que la technique universelle n’existe pas. Je vous prie également de ne pas (trop) prendre cet article au sérieux et de vous pluger sur le 2nd degré (on parlera d’ailleurs de plug un autre jour).

mardi 17 septembre 2013

Torrent


J’écoute La Femme, c’est quand même vachement bien. Enfin je n’aime pas tout mais Sur La Planche 2013 c’est ma préférée. Ça donne vraiment envie d’avoir des sensations.


Je parle souvent de « torrent » avec Cupichon. Ce morceau comble parfaitement le besoin de torrent. Le torrent, selon nous, peut être bon ou mauvais et dans tous les cas, il fait ressentir des choses très puissantes, bouleversantes, troublantes, à un rythme soutenu. « Et tant pis si je meurs demain, si le rouleau m’entraîne », au moins j’aurais vécu quelque chose d’intense. La vie n’est pas un long fleuve tranquille, et heureusement. Les rouleaux d’un océan agité sont beaucoup plus excitants. Si vous vous trouvez au creux de la vague, c’est sûr, c’est très bas. Mais cette sensation de bassesse n’est due qu’au fait que vous étiez trop haut avant. Et c’est donc formidable.
S’enivrer. J’adore ce verbe. Comme certains mots anglais, sa sonorité rappelle son sens. Un mélange d’abandon et de beauté, de tourbillon et de jouissance.

lundi 16 septembre 2013

Katapult - Happy End / Autumn is coming



La dernière fois que j’ai voulu me rendre à cette soirée, il y a eu de graves problèmes. Nous étions finalement restés assis sur les pelouses en face du bateau, décidant que nous profitions tout aussi bien du son et que nous évitions la foule relou.
Samedi dernier, c’était donc la dernière Katapult sur une péniche amarrée à côté de la Cité de la Mode et du Design et je voulais quand même aller voir comment ça se passe.
Le problème de départ fût que je loupai Zip pour cause d’apéro annoncé dans mon propre appartement un peu trop tard et un peu sans réflexions. Bon, c’est pas grave, me dis-je, il y aura moins de monde après son passage. Que nenni. Une fois arrivés sur les Docks vers 1h30, nous admirons une queue vraiment très longue. Longue mais ordonnée. Je me dis toujours que l’on peut juger l’ambiance de la soirée à sa queue. Si les gens font n’importe quoi et ne se respectent pas entre eux, ça donne un aperçu de leur comportement à l’intérieur. Or, là, tout le monde se tenait bien, avec 50 cm d’espace entre chaque groupe, comme des vêtements bien alignés sur des cintres. Bon, assez parlé de queue, on l’a pas faite de toutes façons. 

vendredi 13 septembre 2013

Agrippine, la com et les gens qui tournent autour du pot


« Moi je ne demande rien. Sauf si on me propose. »

C’est Agrippine qui dit ça, souvenez-vous (ou pas). Hier, j’ai assisté à un séminaire sur les nouvelles attentes des annonceurs en termes de communication. L’intervenante a cité l’héroïne de BD pour nous montrer qu’un client peut accepter des choses qu’il n’a pas demandées. Logique me direz-vous, mais nous oublions parfois d’y penser. D’autres mots provenant de ce jargon publicitaire insupportable tels que « proactif », « sens », « personnification » ou « lisibilité » sont restés accrochés à mes neurones sans forcément « faire sens » ou se compléter. D’ailleurs ce ne sont pas à mes neurones qu’ils sont restés accrochés mais à ma feuille de papier (sur laquelle sont donc résumées 8 heures (!!!) de conférence en 5 mots ornés de dessins géométriques).

lundi 9 septembre 2013

Le glossaire de la rentrée – Chapitre 2 : Sous LSD


 Voici un nouveau volet du glossaire de la rentrée, spécialement étudié au contact de personnes ayant ingéré cette fameuse « goutte ».
De nombreux et surprenants phénomènes sont à relever :

- Le textoooooooh

Ça ressemble à texto mais avec beaucoup de o et un h à la fin. Il s’agit d’un message simple à envoyer à un tiers ; jusque là, c’est un texto normal. Mais, comme beaucoup d’autres tâches à effectuer dans ces circonstances, les actions qui suivent cette décision se révèlent très difficiles. La réflexion qui le précède, sa rédaction et son envoi prennent une ampleur si intense et si compliquée que le protagoniste peut mettre des heures à y penser et à se sentir mal. Surtout s’il s’agit d’un mensonge ou de l’annulation d’un rendez-vous (souvent nécessaire dans cet état).


vendredi 6 septembre 2013

Sociologie de l'Ourcq

Ce soir, j'ai retrouvé un ami que nous nommerons ici Génial-En Vol (indice : il fait des photos). Il est 18h30 sur le convivial toit du 25° Est, à l'aube du canal de l'Ourcq. Le soleil est encore de plomb et mon corps, frustré tout le long de la journée par un ventilateur dans un bureau, est heureux.
Un jazzman qui reprend notamment Get Lucky assez brillamment nous ravit, et quelques noix de cajous et bières en heures heureuses plus tard, nous décidons de remonter le canal.
Lui, une bouteille de cidre, moi, un vélo, nous ressemblons à de parfaits bobos (une définition se trouve ici). Et nous ne serons pas dépaysés. En effet, ce côté du canal (le droit quand on tourne le dos à la Rotonde) qui m'est peu connu -même si j'ai passé 4 ans à nourrir une vache à fric juste en face- regorge de joueurs de pétanque en espadrilles de marque et de nappes de pique-nique à fleurs.

mercredi 4 septembre 2013

Le glossaire de la rentrée - Chapitre 1 : Grossier


Pendant ces 10 jours de repos, de famille et de yoga, j’ai pu vivre, voir ou entendre quelques phénomènes récurrents, plus ou moins inédits, squattant de la twittosphère à mon frigidaire. Commençons dans l’ordre alphabétique.

- Le Kleensex

Ça ressemble à Kleenex mais avec un s au milieu. C’est donc une personne conçue pour vous moucher (Classe et Elégance Vol. 1) et/ou sécher vos larmes (…non pas de parenthèses), tout en pratiquant du sexe. Ne pas confondre avec Cleansex, qui n’a rien à voir en général.
Le Kleensex n’est pas dans votre frigidaire, ni dans votre twittosphère, mais plutôt dans vos ovaires (Classe et Elégance Vol. 2).