vendredi 31 mai 2013

Du coeur et du courage



NB. Je vous conseille de lire cet article doucement car mon cerveau épileptique n'est pas très ordonné aujourd'hui, pardon d'avance pour la syntaxe et le manque de thèse/antithèse rangées.

Mon ami Cupichon m’a récemment appris que les mots « cœur » et « courage » avaient la même racine latine. Il m’a aussi rappelé que dans la mythologie grecque, l’union d’Eros et de Psyché avaient donné naissance à Volupté. Ce qui veut métaphoriquement dire que l’amour doit être nourri d’âme, et donc d’esprit, pour procurer une satisfaction. Je tiens à dire qu’avant d’écrire cette phrase, bien assise à mon poste de travail avec une connexion Internet pour vérifier tous les sens des mots, j’avais fait une première version, sans connexion Internet ni dictionnaire. Ça donnait ça :

jeudi 30 mai 2013

Sonar Off : Improvistez vous une escapade


Paris se réveille, Paris a une nouvelle nuit, Paris, nouvelle capitale de la nuit (non quand même pas), Paris fait des festivals, Paris est joli... Oui ! Tout le monde est d’accord, Paris bouge. Je suis moi-même, pour une fois, contente d’y rester cet été, avec tous ces événements qui ne cessent de fleurir, à toute heure et en toute place. Nous nous lobotomisons à Paris, avons besoin de plusieurs agendas pour ne plus rien louper, serait-on en train de devenir fiers ?!!! Wahouuuu.

N’oublions tout de même pas d’aller voir ailleurs, car même si ce n’est pas forcément meilleur, le reste de l’Europe ne s’est pas endormi pour laisser Paris se réveiller.
Je veux vous parler de Barcelone et de son fameux Sonar : un week-end dans l’année où la capitale catalane rassemble 80 000 amoureux de musiques électroniques. A côté des événements officiels se déroule le Sonar Off : un concept à part entière prenant place dans de plus petits clubs ou en banlieue. À l’unanimité, «faire le Off» est mille fois plus intéressant.

mercredi 29 mai 2013

La question philo du jour : Toutes les maladies physiques ont-elles une source psychique ?




C’est drôle parce qu’il aura suffi que je me pose la question pour qu’un mal de dos incroyable arrive dans la foulée. Je me suis baissée et PAF, en me relevant, j’avais 70 ans et un lumbago.
Parallèlement à cet incident, ça fait 48 heures que j’ai enfin décidé d’arrêter de faire l’autruche avec mon mémoire et de commencer à en parler.
Avant, je ne voulais même pas prononcer le mot « mémoire » et refusais d’écouter mes amis qui cravachaient déjà. Maintenant, je n’ai toujours pas commencé mais j’ai admis ma condition et sais qu’à la prochaine big « to do list », ce sera surligné, en majuscules et avec des lettres dorées :                         « COMMENCER MON MEMOIRE ».
C’est-à-dire que mon cerveau a intégré une urgence, et donc, un mal-être ; impossible de se projeter dans un avenir heureux autour du mois de juillet : dès que j’y pense, un nuage noir et piquant sous-jacent me fait penser « mmmh non, ça ne va pas, quelque chose coince avec ce projet d’être heureux ». Du coup, il faut éviter de penser à quoi que ce soit (vacances, nouvel appartement, beau temps…) car c’est obligatoirement lié, et surtout retenu, empêché, bafoué, sali, GÂCHE par ce putain de dossier qui m’ouvrira les portes de la vie (bluff).

mardi 28 mai 2013

Des sujets de dissert' à votre service


Je me sens d’humeur philosophique aujourd’hui. 
Je réfléchissais hier à des sujets comme l’homéopathie, la psychosomatie, l’hypnose mais aussi l’art et le marketing ou le marketing et l’art et je me demandais aussi si le peuple était nourri de débilités médiatiques parce qu’il le voulait ou bien parce qu’on lui a imposé.
Tout un programme donc. Voici une liste de questions que j’aurais aimé avoir comme sujets de dissert’ au bac et auxquelles je me réjouirai de répondre au lieu de faire mon mémoire. Vous n’avez qu’à choisir, sinon je vais m’égarer dans tous les sens.

lundi 27 mai 2013

Klub BpM by Newtrack : Point éphémère, plaisir pérenne



On est samedi, 19h, il pleut autant qu’il fait beau et je me rends tout en haut du canal St Martin pour écouter de la bonne musique et boire de la moyenne bière.

Les deux précédentes éditions des apéros BpM m’avaient réjouie, toutes deux le mardi, à deux pas et demi de mon boulot : un parfait afterwork techno.
Cette fois-ci, artillerie lourde : 15h-5h et une scène extérieure périlleuse (pluie).

Le point FMR était presque mort avec Dj Mehdi dans ma tête, je passais devant (enfin en haut), voyais l’immense peinture en son hommage, et c’est tout. Mais en fait, j’avais oublié que c’était cool, agréable, sans chichis et pas cher. Bref, un bon lieu et une bonne prog.

Accompagnée de mon acolyte Cupichon, nous devions juste « passer » et nous rendre ensuite sous terre pour souker. Ce faux programme nous a rappelé qu’il ne faut jamais dire « juste un » ou « je serai là à telle heure » ou « à toute à l’heure » un samedi soir. Le destin est plus fort que la volonté, n’essayons pas de nous hypnotiser avec des fausses contraintes, il faut vivre ce qui arrive (je vais bientôt écrire sur l’hypnose, je rentre dans une phase mystique). Tout ça pour dire qu’on y est resté jusqu’au bout, tellement on était bien !

Psyk au Rex : La Critique de Caro

J'aime la musique, mais je n'arrive pas à en parler (sûrement pour cause de meilleure jouissance), c'est pourquoi je donne la parole à Caro qui a la critique acerbe, mais toujours justifiée. Retour sur la performance de Psyk au Rex vendredi dernier, accompagné d'une belle analyse de l'artiste.



Je m’attaque ici à une tâche pour le moins ardue puisque il s’agit de parler de mon DJ préféré : Psyk aka Maan. Je pense que, plus une œuvre d’art nous touche, plus il est difficile d’en parler car notre raison ne fonctionne plus, seuls nos sentiments parlent. Je vais tout de même tenter de décrire le travail de cet artiste.
Je pense que la première chose qui frappe lorsqu’on écoute un set de Psyk, c’est la puissance qui s’en dégage. Comme si les basses allaient puiser leur force au plus profond des entrailles de la Terre. Pourtant, elles ne vous accablent pas, au contraire, elles vous enveloppent et vous transportent.

vendredi 24 mai 2013

Break à la campagne, aliénation cellulaire et échec mémoire



La saison n’est plus, la météo dit vague et j’ai enterré le mot rythme. Je ne sais donc plus quand, mais y’a pas longtemps, j’étais à la campagne. Sûrement un de ces week-ends à rallonge qui ont contribué à tuer le mot rythme. Je m’étais chargée d’une mission : commencer mon mémoire. J’ai de l’urticaire à chaque fois que j’y pense.

Il devait pleuvoir, les grises plaines du Loiret me promettaient une concentration maximale. Arrivée sur place, l’apéro avec ma génitrice était de mise. L’humidité de la maison fermée tout l’hiver nous poussa vers la cheminée et l’heure de l’apéro semblait également se défaire de toute règle. Le concept de repas équilibré sur une table était également défunt et nous commençâmes à nous agiter vers 17h. Nous devions accomplir de sexys missions telles que : nettoyer le frigo, ouvrir les volets, acheter du fuel, tondre la pelouse (réussir à allumer la tondeuse avant), enlever les principales toiles d’araignées… Seulement, le soleil pointa son nez et la seule mission qui nous parût de mise était : trouver les chaises longues.

mercredi 22 mai 2013

Ce que veulent (entendre) les femmes



Oui je sais ça ressemble à un titre de film pourri. (Ah mais en fait C’EST un titre de film pourri (enfin moi j’ai bien aimé)).

Complexes, indécises, lunatiques, susceptibles et bien d’autres adjectifs « à prendre avec des pincettes » collent à l’image de la femme. Préjugés ? Clichés ? À moitié.  (Forcément, je suis une femme, je n’allais pas donner de réponse simple).
Ce que je remarque, c’est que ce cliché de genre a tendance à s’inverser. De plus en plus de femmes autour de moi savent vraiment ce qu’elles veulent et se plaignent de ne pas comprendre les hommes, compliqués et biaisants.
Bref, faisons comme si c’était toujours d’actualité et décodons nos chers besoins. Ils sont nombreux, mais je vais me focaliser sur les besoins « à entendre » car oui, il faut nous parler.

samedi 18 mai 2013

Comment dire...? #6


Comment dire « oui ça va et toi » sans dire tout de suite après « à part ce temps pourri » ?


Parce qu’ON SAIT ! ON SAIIIIT qu’il fait un temps de merde, on sait que c’est pas normal, on sait qu’on se fait entuber, on sait qu’on est déprimés parce que –« et c’est scientifique »- l’organisme a besoin de lumière etqueçafait30ansquelaFrancen’apasétéaussilongtempsplongéedansl’obscurité.
On sait quoi.
Certes, l’expression « parler de la pluie et du beau temps » existe et l’emploi que nous en faisons colle parfaitement à la définition : parler alors que nous n’avons a rien à nous dire. La société fait que l’on DOIT parler, un simple « ça va ? » reste toujours en suspens une fois la réponse « oui et toi ? » stérile et sans surprises est prononcée. D’ailleurs, cet échange de « ça va ? » est complètement inutile, surtout si l’on se croise en marchant et que nous ne marquons pas une seconde de pause en énonçant les mots. Jamais personne n’a échangé « non et toi ? », « non plus » avant de continuer sa route. Même si vous êtes en dépression, vous répondrez toujours « oui et toi ? ». Useless.

vendredi 17 mai 2013

We Love Dynamo : la Critique de Caro


J'aime la musique, mais je n'arrive pas à en parler (sûrement pour cause de meilleure jouissance), c'est pourquoi je donne la parole à Caro qui a la critique acerbe, mais toujours justifiée. Retour sur la We Love d'hier soir...à partir de minuit.



Cette semaine, un vent d’électro souffle sur la capitale. Entre la We love Dynamo et le Weather festival pour les plus téméraires, l’extase musicale peut durer jusqu’à 5 jours. Les festivités ont donc commencé hier sous la nef du Grand Palais. Je suis arrivée là bas vers minuit et j’ai pu voir se succéder, sous l’œuvre de Xavier Veilhan, James Holden, Matador et Ben Klock. 
Je ne m’attarderai pas sur la prestation du premier qui a été plus que décevante. Les sons choisis ne s’accordaient pas avec le lieu. Ce set n’était pas « propre », on se retrouvait plongé dans le flou et on ne comprenait pas où le DJ voulait nous amener. Sur la fin, on a même cru qu’il voulait voir le public s’endormir… Ajoutez à ça quelques transitions pas très bien calées et vous comprendrez mon désappointement. 

mercredi 15 mai 2013

Surconsommation : déraisonnable raison de vivre


Quand je pense à la surconsommation, je pense à la dimension quantitative : et du nombre de choses consommées, et de la consommation d’une seule chose. Tout, beaucoup, en gros.

Certaines personnes sont de vraies fourmis, dégagent un réel plaisir à économiser, à passer des journées sans dépenser 1€, et je les comprend. Une grande satisfaction peut en être tirée. Mais une autre catégorie de personnes jouit bien plus du contraire. L’argent leur brûle les doigts, il faut le dépenser et toujours avoir quelque chose à consommer (à court ou long terme).

Je me permet d’en parler car c’est mon cas et, sans vouloir faire de la psychologie à deux balles, il y a sûrement moult explications à cette folie des grandeurs qui pèse lourd sur mon découvert.
Impossible d’économiser, impossible de rentrer dans une boutique sans rien acheter, impossible de ne prendre qu’un seul verre au bar, impossible de ne pas prendre de dessert-même-si-j’ai-plus-faim… Bref, la consommation, c’est la vie. Consommer, par définition (pensez au feu), c’est détruire, disparaître. Alors consomme-t-on pour détruire notre vie par procuration ? Ou par peur de ne plus exister ?

mardi 14 mai 2013

Comment dire...? #5


Comment dire « j’ai mes règles » sans dire « la place est prise chéri » ? Et surtout, à quel moment ? 

Haaa douces menstruations… Rivières de la vie, joyaux de fécondité, ribambelles couleur amour, nectar d’ovaires (yummy) ou flux fertile. À part à materner (un jour, peut-être), votre utilité est si souvent remise en question lorsque qu’un sexe en action désire nous rencontrer.
Une petite pilule prise une heure trop tard, une montée de stress ou tout simplement un coup d’état de l’organisme suffisent parfois à vous réveiller et disons le, nous gâcher la vie. Imprévisibles, sans règles par définition et anarchiques, rares sont les hommes en faisant fi.
Je m’adresse donc à celles ayant affaire à la majorité : l’homme dégoûté (au passage, mais c’est un autre débat, le sexe pendant la période de menstruations s’avère bien meilleur, mais c’est réservé aux téméraires ayant connaissance du potentiel hormonal décuplé de la femelle saignante).

Donc, à quel moment l’annoncer ?

lundi 13 mai 2013

Comment dire... ? #4


Comment dire « tu as une crotte de nez qui dépasse » à un beau gosse ?

Il y a deux cas de figures.
Le cas où vous voulez lui faire perdre ses moyens de beau gosse, son assurance et son impeccable maîtrise de lui-même. Rien de plus simple : il faut le dire clairement, devant ses potes, c’est encore mieux : « tu as une crotte de nez là ». Vous prenez alors le dessus mais ça peut lui déplaire, et, de honte, il peut décider de ne plus vous calculer, mais vous vous serez bien marré.

mercredi 8 mai 2013

Comment dire...? #3

Comment dire " waouh " sans dire " c'était très bien, je donne 9/10 à ton cunni " ?
Il y a toujours ce moment de latence après. Ce moment où nous reprenons nos esprits et où nous nous disons intérieurement " waouh, si tu avais mis ta langue 1mm plus haut ça aurait été parfait mais tu mérites quand même une médaille ". Sauf que pas envie de passer pour une folle analyste en microbiologie, ni envie de briser ce moment sensuel avec des mots qui pourraient tomber comme un cheveu sur la soupe à l'oignon. Le besoin de s'exprimer peut tout de même être très fort. Nous voulons l'encourager, le rassurer, lui dire qu'il peut recommencer quand il veut. Voici quelques idées récoltées d'expériences de tous horizons :

mardi 7 mai 2013

Comment dire...? #2


Comment dire « j’annule notre rendez-vous » sans dire « je n’ai pas envie de te voir connard » ?


On a toutes le même réflexe dans ces moments. À savoir, option 1 : faire la morte, éteindre son téléphone, puis frissonner dès qu’un numéro inconnu appelle, une semaine durant. Option 2 : inventer un mensonge horrible du style « ma grand mère est très malade » ou « y’a le feu chez moi ». Personnellement, je ne suis pas vraiment superstitieuse mais j’ai quand même toujours peur que ce que j’avance se produise réellement pour me punir...
Et puis, si un jour vous le revoyez, il est possible que vous ayez oublié le mensonge. « Comment va ta grand mère? - Ben très bien pourquoi ? ».
C’est évident mais l’honnêteté, c’est toujours mieux... On la déguise quelque peu bien sûr.

lundi 6 mai 2013

Comment dire...? #1



Comment dire « je dois absolument faire caca » sans dire le mot « caca » ?



ET sans dire le mot « chier » non plus bien sûr. 
Nous sommes donc dans la situation où vous êtes avec quelqu’un depuis moins de 6 mois (moyenne observée pour ce qui est du relâchement de la pudeur). Vous n’avez surtout pas envie de le dire du tout. Prenons le pire des cas : les toilettes sont proches de (voir dans) la chambrée, séparées d’un lavabo qui aurait pu masquer un quelconque bruit, sans fenêtre et allons-y soyons fous, sans verrou !! Vous avez alors le choix : chantez très fort, tirez frénétiquement la chasse d’eau en faisant croire par la suite que vous pensiez que c’était la lumière, faites une montagne de papier dans la cuvette au préalable afin d’étouffer le fameux quelconque bruit, mais attention, pas trop, parce que ça peut tout boucher et là, je n’ai plus de conseils à donner, c’est une cause perdue.

vendredi 3 mai 2013

Famille, pardon, je vous aime


Le titre peut être lu de deux manières différentes. Au choix, une apostrophe à la famille, puis deux choses lui étant adressées successivement OU une suite de 3 expressions sensées résumer en vrac le contenu de cet article. Vous l’aurez compris, si je prend la peine de l’expliquer, il s’agit de la 2ème option.

Ou « du pardon et de l’amour au sein d’une famille ». Je vous ai peut-être perdu, le sujet et peut-être chiant, mais je m’en fout certainement.

Cette envie d’en parler m’est venue après une discussion entre amis. La conclusion de chacune de nos histoires était :  notre mère nous pardonnera et nous aimera, quoi que l’on fasse ou que l’on devienne.

jeudi 2 mai 2013

Le Panorama Bar


Aujourd'hui j'ai pas d'inspiration pour un titre...
J’écoute le mix de Steffi pour le Panorama Bar de Berlin (Vol.II) (extrait en haut) et j’en ressens exactement les sensations. Ce qui est merveilleux car je pensai ne pas pouvoir retrouver ces sensations ailleurs que dans cet endroit justement. Tel une bulle, ce Panorama échappe à la réalité, s’envole aussitôt qu’on l’a quitté, reste latent dans un recoin de notre tête, un souvenir cotonneux, moite mais léger.