vendredi 16 août 2013

Statistiques philosophiques



(Bravo de vouloir commencer à lire. Avec un tel titre, je ne sais pas si j'aurais fait pareil)

Hier soir, une grande discussion philosophique avec une amie m’a conduit à écrire ceci.
De quoi est-on fait ? Je veux dire, pas biologiquement mais : quelle part de quelle provenance forge notre caractère, nos valeurs, notre vision ?
Nous sommes parties du postulat suivant : 50% d’éducation, 25% d’inné et 25% d’expériences.
Au fil de nos déblatérations, j’ai eu tendance à vouloir rehausser la part d’expériences et baisser celle de l’éducation mais finalement, je crois que le postulat de départ est aussi la conclusion. (Je ferai l’intro à la fin).

Pour ceux qui ont eu la chance d’accéder à une éducation en bonne et due forme (si tant est qu’il y en ait une) et encore mieux, d’être élevé par un (voire 2 soyons fous) parent(s), c’est bel et bien la première source de connaissances, le premier modèle, le premier miroir auquel nous nous confrontons.

lundi 12 août 2013

Comment sortir du blasage du mois d’août en 10 étapes ?




Cet article s’adresse tout particulièrement à toi. Toi qui es condamné à regarder les pieds de tes copains qui sont partis à Porto-Vecchio mais qui réussissent quand même à trouver le temps de publier des photos sur Facebook (mais pourquoi ?!) (mais comment ?!). Désorienté face à cet étrange phénomène que tu ne saisis toujours pas, tu t’énerves encore plus lorsque tu te rends compte que finalement, ça t’atteint ; la jalousie, l’envie, la haine te gagnent et tu finis par te détester toi-même. Pas de congés en vue (ou alors dans trop longtemps), personne au bureau, ton épicerie italienne préférée fermée, le soleil qui se fait timide et les pulls qu’il faut ressortir, ton vernis qui s’écaille et tes cheveux qui sont sales… Ta vie est vraiment morose et tu n’attends plus rien d’elle. Bref, tu es blasé !

jeudi 8 août 2013

6 erreurs dont ne tire jamais de leçons...



Jamais.

Cette inspiration m’est venue lorsque je suis sortie de chez le dentiste. Cela faisait 3 ans que je n’avais pas fait de détartrage. J’ai souffert. Enormément souffert. « Il faut en faire un tous les 6 mois madame, vous devriez le savoir ». Connasse. Déjà c’est mademoiselle et en plus, connasse !
Ça va qu’elle était douée et fine psychologue, sinon je l’aurai tartée moi, à coup de tartre.

  1. Ne pas aller voir régulièrement les spécialistes qui font mal.

Parce que moins on va les voir, plus ils nous font mal un jour. On le sait, mais on ne le fait pas. Nous plaçons des œillères pour se concentrer sur le mensonge de notre santé. À propos de santé : lorsqu’on arrive en vacances au soleil, sous les tropiques par exemple (aïe, ça pique, je suis au bureau), si heureux d’accueillir les UV sur notre peau citadine, frêle et pâle, nous décidons de mettre de l’huile car « top chrono, j’ai 8 jours pour revenir noire ». Et BIM, cloques, voire cancer, se plaquent sur notre peau et nous empêchent de nous exposer pendant 4 jours. Drame, il n’en reste que 4 autres pour récupérer tout ça.

lundi 5 août 2013

Les airs ouverts de Paris, le blocage de la 8 et le meuble Ikéa


C’est tout de suite moins chantant lorsqu’on le dit en français. « Open air » c’est mieux.
Ce week-end fût donc ponctué de ces fêtes vraiment sympathiques en plein air. Entre le Bois de Vincennes et Bobigny, mes sens étaient ravis. Je tairai le premier car son faible effectif et sa discrète communication contribuent à sa douceur. À Bobigny dimanche, la « BP » était un sans fautes. Ambiance béton, bulles et soleil. 
Décoration vraiment bien pensée, techno un peu abrupte pour un dimanche ensoleillé mais nous étions consentants. Au début un peu hasardeuses et énervantes de par leur appellation « Berlinons Paris », ces fêtes sont maintenant bien en accord avec leur promesse (même si je refuse habituellement ce débat/comparaison car impossible).