lundi 27 mai 2013

Klub BpM by Newtrack : Point éphémère, plaisir pérenne



On est samedi, 19h, il pleut autant qu’il fait beau et je me rends tout en haut du canal St Martin pour écouter de la bonne musique et boire de la moyenne bière.

Les deux précédentes éditions des apéros BpM m’avaient réjouie, toutes deux le mardi, à deux pas et demi de mon boulot : un parfait afterwork techno.
Cette fois-ci, artillerie lourde : 15h-5h et une scène extérieure périlleuse (pluie).

Le point FMR était presque mort avec Dj Mehdi dans ma tête, je passais devant (enfin en haut), voyais l’immense peinture en son hommage, et c’est tout. Mais en fait, j’avais oublié que c’était cool, agréable, sans chichis et pas cher. Bref, un bon lieu et une bonne prog.

Accompagnée de mon acolyte Cupichon, nous devions juste « passer » et nous rendre ensuite sous terre pour souker. Ce faux programme nous a rappelé qu’il ne faut jamais dire « juste un » ou « je serai là à telle heure » ou « à toute à l’heure » un samedi soir. Le destin est plus fort que la volonté, n’essayons pas de nous hypnotiser avec des fausses contraintes, il faut vivre ce qui arrive (je vais bientôt écrire sur l’hypnose, je rentre dans une phase mystique). Tout ça pour dire qu’on y est resté jusqu’au bout, tellement on était bien !
La pluie est arrivée avec la nuit pour une parfaite synchronisation du changement de scènes et MoMs nous a régalés d’un groove dansant et heureux. Ses volumineux cheveux côtoyaient une poupée de Frankenstein à taille humaine qui m’a effrayée.

À ce stade de la soirée, je discutai encore avec les gens. Quota de publicitaires rencontrés : 82%, le reste était architecte ou graphiste. Je me suis fait la réflexion, pourquoi tout le monde travaille dans la pub ? C’est mal !

Assez rapidement, la soirée gratuite et aérée s’est téléportée dans le « club », sombre et payant. Autre ambiance et public évincé à la passoire (ça a l’air méchant ce que je dis mais c’est juste pour dire qu’il y avait moins de monde quoi). Là, j’ai découvert Brenn & César dont je suis maintenant fan absolue. Scotchée au milieu de la piste, je voulais posséder tous les morceaux qu’ils passaient. Le Child de Georges Fitzgerald nous a rendu, Cupichon et moi, complètement hystériques. Je dois rapporter parallèlement que j’évitais d’aller trop fumer car le passage dans la 1ère salle était musicalement douloureux (David Guetta par exemple) comparé aux deux frères endiablés. Je me suis dit que ça devait être pour encourager les gens à payer pour écouter de la vraie musique.
Bref.
Durant le reste de la soirée, je fus hypnotisée par la lumière, extrêmement bien maîtrisée. (On ne le souligne pas assez quand elle est bien, mais on s’en rend compte quand elle est mauvaise).
Celle lumière s’accordait parfaitement avec mon esprit et mes mouvements, reflétait le son et me faisait clignoter le cerveau. J’aurai aimé passer la nuit avec elle, elle me comprenait et me voyait, moi, mais en mieux
Non, je ne suis pas perchée, enfin un peu, je vous avais dit que je rentrai dans une phase mystique !
Sinon, pendant que j’étais hypnotisée, CEY, le luisant combattant, a ramené une armée pour faire la guerre de la techno. Si j’avais eu des carences en basses, là, j’aurai été guérie. Une vraie cohésion dans l’enchaînement des Dj’s, une vraie montée en puissance et donc une vraie satisfaction globale.

Pour terminer, j’ai reconnu Thomas Delecroix qui était en surprise guest, frôlant la hard-tech, il a définitivement gagné la guerre des basses.
Le truc bien, c’est que tous ces mecs, ils sont sympas, accessibles et modestes. Ils gardent leur étonnement lorsqu’on vient les complimenter, et ça, j’aime !
Pour conclure, un franc bravo à l’équipe de Newtrack qui a assuré une longue et qualitative soirée. J’y reviendrai, ça c’est sur, je dois me marier avec la lumière.







MoM's

Brenn &César
CEY








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