jeudi 20 juin 2013

On veut des couilles !


Et du cul !


Que se passe-t-il chez nos amis testostéronés ? Le sont-ils encore ? Loin de moi l’idée de faire un pamphlet féministe à 3 euros et 12 centimes, mais je m’insurge un tout petit peu.
Le cliché voudrait que les femmes soient indécises et les hommes d’une simplicité presque bestiale. Or, j’observe une inversion des rôles. Bien sûr, mon microcosme ne résume pas la Terre entière, mais j’ai assez de témoignages pour m’en plaindre (oh oui c’est bon de se plaindre).


Femme veut, 
homme doute.
Femme sait, 
homme hésite.
Femme avance, 
homme stagne.
Femme parle, 
homme pense.




La femelle a bien plus souvent une idée très claire de ce qu’elle veut, et ce n’est pas forcément acheter une maison à l’île de Ré et faire un enfant ! Non, parfois elle veut juste s’envoyer en l’air, tout de suite et sans trop de conséquence. Mais le mâle réfléchit.
Le mâle devient trop cérébral et ce n’est pas drôle, le mâle grince trop des dents (= se pose trop de questions) et ça détériore notre libido.

La femelle prend plus de risques, surtout si c’est une chatte (les autres sont des chiennes, mais n’y voyez aucune vulgarité, il s’agit d’une théorie très sérieuse dont je parlerais un autre jour), elle se lance dans le vide et n’a pas peur de retomber, car elle connaît la définition de la vie. L’homme, peureux et pragmatique, devient chiant.




Trop de coeur, plus du tout de couilles : la preuve !



2 commentaires:

  1. En somme, la monnaie de votre pièce, ma cocotte.
    Un petit examen du 30 ans de journaux féminins et d'une complainte lancinante faite de "oui mais soyyeeeeez sensibles, aussi, ouiiii mais soyez proches de nous, aussi, ouiiii mais comprenez nous, ecoutez nous, soyez doux-mais-forts.. ouii maiis...."
    Et BIM, on obéis, et là ca se re-plaint.

    Trop de questionnements ? Trop de doutes par rapport à notre identité ? Pas assez de main au cul, en somme ? Le résultat de 30 ans d'un discours général castrateur. Et d'une génération de mecs élevés par leur mômans, qui ont inconsciemment tout fait pour modeler leur bambin à l'opposé de leur conjoints, qui n’étaient souvent pas foutus de débarrasser.

    Au lieu de te plaindre des hommes aujourd'hui, plains toi à leur mères.

    La femme de plaint
    L'homme s'adapte
    La femme se plaint
    ad lib

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    1. Salut Tashatt,
      je fais partie de la catégorie de femmes qui ne lit pas les magazines féminins "soyez doux et gentils". Comme je disais, je ne généralise pas, il s'agit sûrement d'un micro-phénomène. Rassures-toi, tous vos efforts ne sont pas vains pour tout le monde, la femelle reste certainement romantique et sensible.


      Et sinon, tu as tout à fait raison, la monnaie de notre pièce ! La société féminine change sûrement plus vite que votre temps d'adaptation. Je sais, c'est pas facile...


      Autre chose, assures-toi de te brancher sur le 2nd degré quand tu me lis ;)

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