C’est drôle parce qu’il aura suffi que je me pose la
question pour qu’un mal de dos incroyable arrive dans la foulée. Je me suis
baissée et PAF, en me relevant, j’avais 70 ans et un lumbago.
Parallèlement à cet incident, ça fait 48 heures que j’ai
enfin décidé d’arrêter de faire l’autruche avec mon mémoire et de commencer à
en parler.
Avant, je ne voulais même pas prononcer le mot
« mémoire » et refusais d’écouter mes amis qui cravachaient déjà.
Maintenant, je n’ai toujours pas commencé mais j’ai admis ma condition et sais
qu’à la prochaine big « to do list », ce sera surligné, en majuscules
et avec des lettres dorées : « COMMENCER MON MEMOIRE ».
C’est-à-dire que mon cerveau a intégré une urgence, et donc,
un mal-être ; impossible de se projeter dans un avenir heureux autour du
mois de juillet : dès que j’y pense, un nuage noir et piquant sous-jacent
me fait penser « mmmh non, ça ne va pas, quelque chose coince avec ce
projet d’être heureux ». Du coup, il faut éviter de penser à quoi que ce
soit (vacances, nouvel appartement, beau temps…) car c’est obligatoirement lié,
et surtout retenu, empêché, bafoué, sali, GÂCHE par ce putain de dossier qui
m’ouvrira les portes de la vie (bluff).
Voilà une parenthèse un peu longue mais ça m’a fait du bien
(je sens même que j’ai déjà un peu moins mal au dos). Tout ça pour dire que je
suis persuadée du lien entre mon « kind-of-lumbago » et mon stress du
démarrage mémoire.
Il paraît que ça dépend des gens ; il y a les gens qui
ont mal au ventre, ceux qui ont mal au dos, ceux qui ont des migraines, et
malheureusement pour eux, ceux qui ont tout en même temps. Moi je pense être
plutôt dos.
Souvent, dans les grosses périodes de stress, le mal vous
frappe quelque part, comme pour vous faire passer un message, vous obliger à
agir et à trouver des solutions.
Personnellement, je prends tous les maux physiques pour des
signaux d’alerte sur ma vie « morale ». Exemples :
Une infection urinaire = « Calme l’alcool, je veux de
l’eau » (c’est le corps qui parle hein).
Une toux sèche sortie de nulle part = « Réfléchis deux
secondes ! Tu fumes trop ! » (facile).
Un vilain bouton sur le visage = « Ta vie pourrait être
plus saine ».
Maux de crâne en soirée = « Va dormir ».
Tout cela paraît évident, mais je pense que les gens
n’écoutent pas assez leurs corps. Ils pensent tout de suite que c’est la faute
aux microbes, la faute à la dépression, la faute à la météo, mais c’est avant
tout de LEUR faute, parce qu’ils n’ont pas été assez gentils avec leur corps.
Il faut aimer son corps, l’écouter, donc, mais aussi lui
parler. Se faire masser, se savonner vraiment partout avec attention, rester
longtemps sous l’eau de la douche et ressentir les sensations… C’est comme ça
qu’on lui parle ! Une histoire de réciprocité quoi.
J’ai également discuté de l’homéopathie avec un ami récemment,
je n’ai pas tout saisi, mais à ce qu’il paraît, on est tous dans une catégorie
bien précise et la nature de nos maux, ainsi que la façon de les soigner, en dépend.
En ce qui concerne les maladies un peu plus graves qu’un simple mal de dos, on
peut différencier les phénomènes de « création » ou de
« perte » ; par exemple, un cancer, c’est notre corps qui
« crée » quelque chose et une hémorragie, c’est une « perte ».
Les parallèles avec les événements de la vie sont alors parfois faciles à
faire.
Comme je n’ai pas tout compris, je n’irai pas plus loin,
mais c’est à creuser !
En bref, je pense, bien sur, que certaines maladies sont
impossibles à éviter et ont des raisons scientifiques bien précises, mais que
toutes prennent leur source quelque part dans notre psyché.
Quand on pense que l’on n’utilise que quelques 10% de notre
cerveau, je me dis que les 90% restants doivent pouvoir tout régler. Peut-être
qu’il faut jouer à des jeux intelligents sur son téléphone intelligent pour
mieux l’éduquer, et peut-être aussi qu’il faut juste se poser un peu plus de
questions.
Le mal accroît, les insectes passent |
Il faut communiquer avec son corps |
Mon corps a trop d'imagination cet enculé.
RépondreSupprimerApprenez à mieux vous connaître autour d'un verre...
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