Oh que vous m’avez manqué ! J’étais sous l’eau avec des
dossiers siglés ASAP-charrette-cross-media, ce ne fût pas chose aisée de m’en
débarrasser. Mais j’avais déjà commencé le recueil des réponses à la question
« quelles erreurs votre partenaire fait-il/elle au lit ? » et le
croustillant de ces dernières contribuait à mon impatience !
Voici donc les principaux thèmes que je souhaite éclaircir
pour le mieux-être de vos nuits charnelles :
-
Le maniement des tétons, sujet fréquemment cité
des deux côtés ;
-
La localisation du clitoris bien sûr, sans
surprise ;
-
La prise en langue des oreilles, qui n’est
apparemment pas du goût de tout le monde ;
-
Le débat « rondelle », quel
moment ? Oui ou non ?
-
Les techniques de masturbation masculine,
sombres et inconnues de (presque) toutes ;
-
Des histoires de dents, de rythme, d’écoute, de
pieds, de chaussettes et d’expression orale !
Je n’ai pas relevé l’âge des répondants, peut-être aurais-je
du, mais cet article aurait vraiment mis trop de temps à prendre forme sachant
que j’ai récolté 250 réponses dites ouvertes. La précédente enquête qui
impliquait des chiffres a été très laborieuse pour mon cerveau allergique à la
statistique, j’ai donc délibérément zappé cette question d’âge, mais sachez-le
donc, et je suis sûre que vous le savez, un doigt dans le cul, la maîtrise du
post-orgasme ou encore le jugement de l’épilation du maillot sont des concepts
qui varient et évoluent avec l’âge. Et BIEN SÛR aussi, je vous vois venir,
lecteurs pas drôles qui prennent tout au premier degré, tout dépend de la
personnalité de chacun, ses expériences, son caractère, sa sensibilité, son
environnement, sa créativité, ses envies, ses besoins, son partenaire, sa
relation blablablabalbalbalbala. J’élabore simplement un pot pourri de
réactions –parfois virulentes- sur un sujet donné qui nous concerne tous.
Les tétons donc, zone pas forcément érogène.
Il ne faut pas les « mordre trop fort », ni les
« malaxer comme un boulanger », ni « tirer dessus comme un
malade », ni les « prendre pour des klaxons », ni
« s’acharner à essayer de les lécher », ni les « pincer comme
une brute » et « leur donner un nom à chacun » n’est pas une
obligation. Point trop n’en faut. Côté mâle comme côté femelle, le téton est
sensible…à la douleur et souvent étranger à toute excitation. De légers baisers
du bout des lèvres et des caresses assurées mais douces suffiront. La
communauté des tétons maltraités vous remercie.
La localisation du clitoris, lacune répandue.
Sacré clito, on en a toutes un (sauf pour les femmes des 28
pays d’Afrique où l’excision est traditionnellement pratiquée…brrrr), il n’est
pas si petit que ça mais les nerfs qui le composent sont sournois et peuvent
provoquer une véritable décharge de plaisir, mais un demi-millimètre peut faire
la différence et le toucher à ce demi-millimètre trop à gauche peut ne rien
provoquer du tout ! Alors ils ont bon dos les messieurs qui se plantent de
millimètre mais mesdemoiselles, arrêtez de simuler si ce n’est pas le bon
endroit. Car en face, on ne progressera jamais ! En règle générale, point
trop n’en faut non plus, veuillez « ne pas vous acharner dessus »,
« ne pas appuyer trop fort dessus », « ne pas trop vous
focaliser dessus » (surtout si vous ne savez pas où c’est), j’en profite
pour dire qu’un orgasme n’est pas une fin en soi chez la femelle. Veuillez
aussi éviter de « le prendre pour un joystick » (fine métaphore citée
par 3 personnes différentes), attention aussi à ne pas « lécher le
clitoris comme un chat boirait son petit lait », ne le « mordillez
pas trop fort » non plus et « ne frottez pas nénétte sans trouver le
cli cli » (merci pour ça !), oui, on ne frotte pas nénétte !
Useless. En revanche, quelques femelles regrettent que leurs partenaires ne le
caressent pas durant l’acte, DOUCEMENT. C’est simple, quand vous êtes sur le
bon nerf, vous le saurez en surveillant le corps, la sensation étant similaire
à une décharge électrique (bon après il y a de très bonnes actrices qui n’ont
pas le temps pour la pédagogie). Pour ce qui est de la localisation, voici une
carte.
Les oreilles, c’est pas toujours la peine.
Bien plus que la sodomie (Jooks tu as tort), cette pratique
de léchage d’oreilles a été très souvent critiquée durant mon enquête.
« Me bouffer l’oreille », « lécher l’oreille » et
« beaucoup de bavage sur l’oreille » sont parfois les seules erreurs
que les sondés citent, tous genres confondus. J’aimerais ici soulever un
point : je pense que parfois, on fait à l’autre ce que l’on aimerait qu’il
nous fasse ! Si votre partenaire aime vous baver sur les lobes, dites-vous
qu’il ne l’a pas inventé, que ça vient sûrement d’un plaisir d’antan que
quelqu’un d’autre lui procurait ! Alors dites stop et rendez-lui la
pareille.
Petite mention à l’homme qui a écrit « loeb », oui
c’est sûrement une faute de frappe mais je préfère croire qu’il est fan de rallye.
La zone anale ! Sujet autant phare que parfois tabou.
Étonnamment, seulement 5 femelles sur presque 200 ont cité la
sodomie comme « erreur » de la part de leur partenaire (Jooks tu as
tort bis). Et sur ces 5 plaintes, il s’agit juste d’un mauvais timing ou d’une
mauvaise façon de faire pour 3 d’entre elles. Alors « la sodomie
surprise », « tenter la porte de derrière de façon innocente »
et « se tromper de trou », on évite ! On assume, on prépare le
terrain, comme l’indique un homme homosexuel : « un doigt, deux
doigts, trois doigts et on y va ! ». Sinon, le gel lubrifiant, ce
n’est pas has been. N’ayez pas peur, il y a même quelqu’un(e) qui regrette que
son homme ne lui propose pas de lui-même, allez, on communique et puis au pire,
ce sera une tranche de rigolade (au pire !).
Du côté des mâles, le doigt dans le cul est un réel sujet. 7
hommes sur environ 50 ne veulent pas de nos doigts. Sans compter tous ceux qui
n’ont pas eu l’occasion de savoir si ils aiment ou pas. Afin donc d’éviter de
se prendre un coup dans la tête « réflexe », lisez cet article avec
votre partenaire, si il ne réagit pas, c’est que vous pouvez y aller.
Conseil judicieux : coupez bien vos ongles. Cette
erreur a de nombreuses fois été citée.
La masturbation masculine
Souvent, le pénis en érection est mal compris par la gent
féminine. Comprenez-nous ! On ne sait jamais vraiment quelle zone est
réellement sensible, laquelle ne l’est pas, si il faut être ferme, douce,
rapide, lente, un peu comme vous quoi. Soyez indulgent et parlez-nous. Des
indications en live, je ne vois pas ce qu’il y a de mieux, étant donné que vous
êtes tous dotés d’une sensibilité unique n’est-ce pas ? Mesdemoiselles,
n’effectuez pas cette tâche « de façon mécanique, de haut en bas, sans
émotion », écoutez son corps, sentez ses mouvements et suivez son regard,
ne prenez pas le sexe « pour une pompe à vélo », « enlevez vos
bagues », « ne pensez pas que le sexe en érection est mobile, une
inclinaison vers le bas peut faire très mal », « ne tentez pas de le
circoncire à la main » = soyez douces. Au niveau des testicules, au vu des
résultats, les hommes aiment qu’on les caresse mais « le malaxage
violent » est prohibé par une dizaine de répondants.
Au niveau de la fellation, j’en parlais déjà là, alors je
vais me passer de commentaires et simplement citer ces messieurs déçus :
Ne pas « serrer volontairement le gland avec ses
dents » ;
Ne pas « aspirer les testicules » ;
Ne pas « faire des fellations trop rapidement »
MAIS pas non plus « avec trop de délicatesse » (c’est nous les
chiantes après ?) ;
Ne pas « sucer sans variation » ;
Ne pas « embrasser la verge (et non le gland), ça ne
procure aucune sensation ».
Pour les cunnis, c’est comme les antibiotiques, ce n’est pas
automatique. Une demoiselle le décrit comme « un cadeau, si c’est fait à
chaque rapport, on s’en lasse », une autre tranche « si c’est bien fait,
ça doit être torché en 5 minutes, si c’est trop long c’est chiant ». Ne
« mordillez (toujours pas) le clitoris » et variez les mouvements.
Au niveau du rythme, de nombreuses demoiselles se sentent
« bourrinées » alors pour nuancer parce que parfois, c’est sympa,
tout est une question de variation encore une fois. Surprenez-nous ! Et
puis mesdames si vous n’êtes pas contentes, reprenez les devants ! Sujet
qui paraît évident : « ne vous focalisez pas sur votre
plaisir », ça se passe de commentaires.
Petite précision judicieuse : « plus long n’est
pas forcément le meilleur », si ça dure 3 minutes chrono, on sera forcément
un peu frustrées, mais tout à fait flattées. Au bout de 45 minutes, on peut
commencer à dire que ça devient insupportable.
Conseils pêle-mêle : « retirez vos
chaussettes », soyez sûrs de votre coup avant de demander le « léchage
entre ses orteils » (cité une dizaine de fois quand même), si on ne répond
pas à vos questions pendant l’acte c’est qu’on a « pas envie de
parler », si vous décidez d’être vulgaire, ne le faites pas « sans
conviction », assumez, « osez », si « vous êtes à oilpé
depuis une heure, il est temps d’arrêter de se rouler des pelles ».
Une fois l’orgasme passé (tous genres confondus), « laissez
la zone tranquille ». Mesdames, « ne mordez pas trop fort », « soyez
plus avenantes », « moins passives », ne vous forcez pas à gémir
de façon « chelou mais vraiment CHELOU putain ».
Je conclurai, pour dédramatiser et alléger la situation, par
une phrase d’un homme qui a tout compris « tout est bon dans le cochon » !
Après, vous mangez ce que vous voulez…
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