La dépression : un bien grand mot ! Si vous
l’utilisez trop souvent à mauvais escient, c’est comme Pierre et le loup, on ne
vous croira pas quand ça arrivera vraiment.
Exemple de dépressions inappropriées :
- « Ce
temps me déprime »
- « Cette
robe me déprime »
- « Je
suis déprimée à l’idée d’aller manger chez ta belle mère »
- « Son
texto m’a déprimé »
- « Ce
quartier est déprimant »
Non.
Si vous agréez à au moins 5 des signes suivants, là, oui,
ok, vous pourrez employer ce mot.
1. Vous
avez la flemme de regarder un film (déjà le choisir, le trouver, le faire
marcher, s’installer… Trop compliqué !) ;
2. Vous
n’avez pas envie de vous masturber ;
3. Vous
pensez que seul votre chat vous comprend ;
4. Vous
aimez baigner dans votre crasse ;
5. Même
si vous n’avez pas envie de vous masturber, vous hésitez à lire « 50 shades
of grey » ;
6. Vous
commencez un tableau ou écrivez des poèmes (sombres bien sûr) ;
7. Vous
vous complaisez dans votre malheur et n’avez pas envie d’en sortir parce qu’il
y a pas mal d’avantages sociaux (= ne plus avoir de vie sociale du tout) ;
8. Vous
traînez sur Doctissimo ;
9. Vous
écoutez de la folk ou du reggae pour vous aider à mieux pleurer ;
10. Et
vous allez parfois chercher les paroles sur Internet pour être au plus proche
du sens de l’artiste.
Sachez que selon ma propre analyse lacanienne, une
dépression détend : dé-pression. On enlève la pression quoi. Y’a pas de
mal à se faire du mal, si vous la sentez venir, il faut y aller à fond parce
que T’AIMES CA LA MERRRRDE HEIN !
Cette photo est déprimante |
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