Consommer de la musique à l’heure du web. Ça aurait pu être
un titre qui-veut-dire-quelque-chose-mais-qui-est-super-chiant.
Il y a les « diggers », qui fouinent sans relâche
les entraves du web, les boutiques de vinyles et les discothèques de leur
grand-mère pour trouver la perle rare –qu’ils ne partagent pas toujours. Et ce,
même si ce n’est pas leur métier. J’admire beaucoup ces gens. Je pense qu’il y
a quelque chose d’inné. C’est comme être capable de faire les boutiques de
fripe de manière optimisée par le « savoir-fouiller ».
Puis il y a la catégorie de personnes qui aime vraiment
écouter de la musique mais qui ne connaît rien aux labels, aux artistes et aux
actualités, le genre de pote qui te dit « tu sais le son là ? ».
Cet ami-là n’a jamais de nouveaux morceaux à vous faire écouter mais il adore
que vous lui en fassiez découvrir, il le mettra dans son onglet
« favoris » et le sortira en boucle pendant 3 mois aux prochains
apéros, jusqu’à ce que vous reveniez chez lui.
Je ne blâme pas non plus ces gens-là, qui sont, à mon sens, de purs jouisseurs (voir ma théorie de la jouissance). Je pense personnellement me situer un peu au milieu de ces deux catégories, enfin plus proche du pote qui n’y connaît rien que du golden-digger quand même. J’aime découvrir de nouveaux artistes mais mes « géniales fouilles » se font tous les deux mois environ, ce qui est peu au regard du rythme soutenu des sorties musicales. Ensuite, je me nourris des autres, je suis curieuse des partages sur les réseaux et je sors souvent mon « Shazam ».
Je ne blâme pas non plus ces gens-là, qui sont, à mon sens, de purs jouisseurs (voir ma théorie de la jouissance). Je pense personnellement me situer un peu au milieu de ces deux catégories, enfin plus proche du pote qui n’y connaît rien que du golden-digger quand même. J’aime découvrir de nouveaux artistes mais mes « géniales fouilles » se font tous les deux mois environ, ce qui est peu au regard du rythme soutenu des sorties musicales. Ensuite, je me nourris des autres, je suis curieuse des partages sur les réseaux et je sors souvent mon « Shazam ».
Ce qui est bien, c’est que plein de sites Internet s’adressent
à ma catégorie de consommateurs. Ces sites qui, parfois par thèmes, proposent
des playlists, des podcasts, des morceaux quotidiens, bref, qui nourrissent la
soif de culture que l’on a pas le temps d’étancher. Mais rares sont ceux qui
font un sans-fautes. Et le sans-fautes, c’est tout à fait subjectif, c’est sur.
J’ai toujours peur quand je lance une playlist au hasard sur un site en qui je
suis censée avoir confiance, j’aime pouvoir assumer la musique que je diffuse
dans mon salon et j’aime éviter cette moue entre le fromage et le dessert
« euh attends je vais changer ».
Eh bien je pense avoir trouvé un sans-fautes, en tout cas,
je la cherche encore la faute. Sur le site de Ice FM, il y a plein plein de
podcasts éléctro-techno alternatifs de gens que j’aurais aimé connaître plus
tôt. Je vais sur cette page et je clique sur un petit carré au hasard
depuis 3 jours et mon pied sous le bureau prend vie et mon cerveau sourit et
mes oreilles chantent. C’est pointu, dansant, exigeant et honnête. Ice FM fait
son émission hebdomadaire ce soir sur Radio Campus avec Acid Arab. Tout ça me
semble très intéressant et puis ça fait longtemps que je n’ai pas écouté une
radio. Maintenant que l’on peut tout avoir quand on le veut, où on le veut,
j’ai perdu l’habitude d’avoir « rendez-vous » avec un contenu. Mais
finalement, l’idée me (re)séduit, que ces ondes soient entendues par plein de
gens exactement au même moment, il y a quelque chose de précieux et d’excitant
–oui, même si on pourra le réécouter plus tard, ça n’a rien à voir.
Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, en plus
d’avoir réglé mon problème de juke-box, j’ai réglé le problème du choix des
soirées du vendredi. Oui car demain, c’est maxi FOMO ! Eh bien, Ice FM
fait sa soirée au Batofar. De la qualité parmi la quantité ! Au programme,
un live de Snuff Crew, toute nouvelle recrue de BPitch Control, et l’Israëlien
Moscoman. Je n’aime pas écrire les genres mais il faut bien que vous
compreniez, sur le papier, c’est écrit Chicago Old School House, si je rajoute
Berlinoise, c’est presque too much dans le genre key-words. Bref, moi je
comprends « on va danser » !
Snuff Crew. N'ayez pas peur... (via) |
Événement Facbook ici ! En gros c'est pas cher, au Batofar, demain (vendredi 31), oui, demain, demain, ce soir où vous ne saviez pas quoi faire, écrasé par une quantité d'informations pré-mâchées.
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