Consommer de la musique à l’heure du web. Ça aurait pu être
un titre qui-veut-dire-quelque-chose-mais-qui-est-super-chiant.
Il y a les « diggers », qui fouinent sans relâche
les entraves du web, les boutiques de vinyles et les discothèques de leur
grand-mère pour trouver la perle rare –qu’ils ne partagent pas toujours. Et ce,
même si ce n’est pas leur métier. J’admire beaucoup ces gens. Je pense qu’il y
a quelque chose d’inné. C’est comme être capable de faire les boutiques de
fripe de manière optimisée par le « savoir-fouiller ».
Puis il y a la catégorie de personnes qui aime vraiment
écouter de la musique mais qui ne connaît rien aux labels, aux artistes et aux
actualités, le genre de pote qui te dit « tu sais le son là ? ».
Cet ami-là n’a jamais de nouveaux morceaux à vous faire écouter mais il adore
que vous lui en fassiez découvrir, il le mettra dans son onglet
« favoris » et le sortira en boucle pendant 3 mois aux prochains
apéros, jusqu’à ce que vous reveniez chez lui.