(ça ressemble à un titre de film pourri, désolée).
Quand j’avais 14 ans, j’ai dû quitter mon petit ami. Une
première. Ma mère, me voyant partir de la maison, m’a dit « on dirait
plutôt que tu vas à un rdv galant, tu n’aurais pas du te faire belle, tu vas
déjà briser son cœur, autant limiter les dégâts ! ». Conseil
bienveillant et intelligent. Même si, perverses que nous sommes, nous avons
tendance à toujours nous apprêter afin qu’il se souvienne bien de ce qu’il rate
(plus ou moins inconsciemment).
- Ne soyez pas trop bonne.
Ensuite, il y a deux écoles en ce qui concerne le lieu. Si
il est public, il faut être sûr que ça ne finira pas en larmes ou en cris ou en
sang (ou les 3), mais c’est difficile à prévoir. Et si ça se passe chez l’un ou
l’autre, on peut avoir du mal à s’en débarrasser (enfin surtout si c’est chez
soi). Si vous vivez ensemble, le voir faire ses sacs en silence, la larme à
l’œil peut s’avérer d’un pathétique insurmontable.
- Emmenez le faire une promenade.
Une promenade ?! Je me fais rire moi-même. Comment
amène-t-on à faire une promenade sans paraître louche ? Car ça fait 4 mois
que vous ne faites plus rien ensemble, cette idée tombera comme un pavé dans la
soupe. Mais il faut bien commencer quelque part. Préférez le message qui veux
tout dire à la surprise de but en blanc. Préférez le « faut qu’on
parle » au « je te quitte sans préliminaires ».
- Installez la terreur.
En revanche, une fois face à face, ne tournez pas autour du
pot. Là ce serait méchantméchantméchant car l’espoir du revirement de fin de
discours du type « mais je ferai tout pour que ça aille mieux » ou « je veux continuer à y croire » ou même « en fait je suis
enceinte » peut être espéré. Dites D’ABORD « c’est fini » et
APRES, expliquez.
- Soyez directe.
Une fois le
cheveu dans la mare tombé, évitez plusieurs choses :
- « On
reste amis » oui d’ailleurs, tu veux pas qu’on aille se faire une bouffe
tout de suite ? Histoire de se quitter sur une bonne note ?
- « Mais
je t’aime encore » à moins que vous vouliez juste faire une pause, mieux
vaut mentir si vous l’aimez encore. Dans le cas contraire, doute et confusion s’installeront. Doute et
confusion ne sont pas bons pour la cicatrisation. Et puis ça s’appelle un
mensonge qui vous veut du bien, malgré les apparences.
- « On
a vécu des choses incroyables » tu veux pas écrire un livre aussi ?
Le cynisme est facile à catcher lorsqu’on est blessé.
En fait, il n’y a pas de bonne phrase de conclusion. C’est
une fin triste. Point.
5. Ne dites rien en trop.
Ou peut être, à la rigueur, éventuellement : « Comment
va ta mère ? » ou « T’es mignon quand tu pleures ». Après c’est
personnel, je préfère l’humour au pathos…
Si tu m'offres ça avant de me larguer, je t'en voudrais pas! |
A lire aussi : ma virée au musée des coeurs brisés et aussi, comment éviter que la bulle éclate!
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