J’aimerais
m’interroger sur la notion de force psychologique. Même si tout ça est très
subjectif, on entend communément par « fort » un adjectif qualifiant
quelqu’un de solide, capable de faire la part des choses et d’aller de l’avant
sans se laisser abattre. « Tu es forte, tu arriveras à le surmonter »
ou « il est fort, il a encaissé » sont par exemple des phrases que
l’on peut entendre. Mais si être fort maintenant c’était remettre sa peine à
plus tard ? Et si être fort tout le temps c’était se traîner des
casseroles de déni qui empêchent d’avancer sereinement ?
mardi 23 septembre 2014
mercredi 17 septembre 2014
L'anal de A à L
Après
avoir lu différents papiers du côté de Maïa Mazaurette récemment, Jooks ou Vice
plus anciennement, après avoir entendu de nombreux témoignages plus ou moins
heureux et questionnements plus ou moins saugrenus, je me suis dit qu’il
fallait que moi aussi je participe à ce débat du cul puisque tout ce que je lis
me semble incomplet. On dirait bien que c’est une tendance, non pas de
pratiquer, mais de parler de sodomie. C’est une bonne chose mais ce n’est pas parce que
tout le monde en parle que c’est obligatoire (première chose). Cet article est écrit par une femme hétérosexuelle et
s’adresse plutôt aux couples hétérosexuels, même si je suis persuadée que nous
avons tous sensiblement le même anus, je préfère parler en connaissance de
cause.
La petite histoire de la sodomie
Comme
chacun sait certainement, la sodomie ne date pas d’hier ; les traces
(roh !) les plus anciennes remontent à la Grèce Antique et à la Rome
Antique. Cet acte était pratiqué entre un homme plus âgé (le maître, actif) et
un plus jeune (l’élève, passif) et tout ça était considéré comme une
transmission de savoir. Bah oui bien sûr ! Voilà éventuellement l’une des
raisons qui pousse nos hommes à partir en chasse du sombre trou : nous
apprendre des choses ! Ensuite, les Celtes et les Gaulois ont repris le
relais tout naturellement. Certains couples hétérosexuels partageaient même
leur couche avec un jeune éphèbe, tout allait bien. Arrivé au Moyen Âge, ça se
complique et l’Eglise condamne l’ensemble des pratiques dites « non
reproductives », TOUTES appelées « sodomie » à l’époque. Même le
coït interrompu est interdit, mieux valait avoir la forme donc. Avec le temps, ça ne s’arrange pas, « péché abominable », torture, bûcher, prison à
vie, bannissement, etc. Sachez que la France est assez avant-gardiste sur le
sujet puisque la sodomie disparaît du Code pénal en 1791, merci Robespierre.
Alors qu’au Canada par exemple, la loi est révoquée en 1969 ! Et bien sûr,
aujourd’hui encore, quelques états des Etats-Unis ainsi que l’Inde, entre
autres, bannissent la pratique.
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